Jeux du Québec: Annabelle Bissonnette mise sur l’avenir
Romain Schué - TC Media
Âgée de 14 ans, la nageuse Annabelle Bissonnette participe à ses deuxièmes Jeux du Québec. Après des débuts dans les bassins il y a à peine trois ans, la Nord-Montréalaise ne cesse de progresser.
Elle aurait pu être déçue. Lundi après-midi, après les finales du 50m libre et 100m dos, Annabelle Bissonnette n’a pas quitté le bassin du Parc Olympique avec une médaille autour du cou. Pourtant, elle avait le sourire.
Avec le 10e temps en 100m dos (1’09″74), l’élève de l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry était satisfaite.
«J’étais déjà très contente d’accéder aux finales. C’était une première pour moi. Et c’est la première fois que je descends sous les 1’10. Mentalement, c’est cool et encouragement. Je passe à un autre niveau», explique-t-elle avec un large sourire, avant d’évoquer un environnement «impressionnant».
«Pour la première fois, j’ai vu des caméras me filmer, filmer ma course, révèle-t-elle. C’est une expérience à vivre. Ma mère et des amis m’ont envoyé les images, c’est bizarre mais pratique car je vois tous les détails à corriger.»
La gymnastique avant la natation
Trois ans plus tôt, la jeune nord-montréalaise fréquentait davantage les salles de gymnastique que la piscine de l’école Henri-Bourassa, devenue son lieu d’entraînement. Mais une chute et une commotion cérébrale la pousseront à changer de voie.
«On m’a conseillé de nager pour détendre mon cou, raconte Annabelle. J’ai remarqué que je préférais la natation. La gym, c’est dur. Parfois, on a peur. La natation, c’est difficile aussi, mais on se bat avec soi-même, avec son temps.»
Une grande force de caractère
Les progrès sont rapidement visibles. Après une première participation aux Jeux du Québec de Longueuil en 2014, l’ancienne gymnaste impressionne mois après mois. «Elle a démontré une très belle attitude et une grande force de caractère», résume Carine Dautruche, agente de communication de la délégation de Bourassa en référence au début de la compétition de la Nord-Montréalaise.
«J’ai vu que les efforts portent leurs fruits lors des compétitions, indique-t-elle tout en se séchant les cheveux après un dernier entraînement. À chaque fois, je veux me dépasser, aller le plus loin possible.»
Alors qu’elle rêve de devenir dentiste, Annabelle a déjà en tête la prochaine édition des Jeux du Québec dans deux ans, avec les épreuves en eau libre réservées aux plus de 14 ans. «C’est déjà sûr, j’y viserai une médaille, clame-t-elle avec conviction. C’est mon objectif.»
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