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Une star montante à Outremont

Photo: Gracieuseté - Marion Desjardins

Son premier album n’est pas encore sur les rayons, mais l’Outremontaise Lydia Képinski s’apprête à faire son entrée par la grande porte. Avec sa voix douce et ses chansons denses qui se dévorent comme un livre, l’auteure-compositrice-interprète a séduit le comité de sélection du Festival international de la chanson de Granby, qui aura lieu du 17 au 27 août.

Au fil des ans, la scène de Granby a permis à plusieurs artistes québécois, tels qu’Isabelle Boulay, Linda Lemay, Lisa Leblanc et Pierre Lapointe, de se faire un nom. Comme ceux qui l’ont précédée, Lydia aura 30 minutes, et trois chansons, pour convaincre le jury de son potentiel.

Devant ce défi, la jeune artiste demeure stoïque. Elle refuse de laisser la chance et les goûts d’une poignée d’individus orienter sa carrière.

«Je suis vraiment contente de participer à ce concours, et je garderai avec moi tout ce qu’il me donnera de meilleur. Mais, que je gagne ou que je perde, je lance mon album à l’automne. Je ne base pas mon plan de carrière sur des probabilités. Ce qui est important, ce sont les fans que je parviens à gagner grâce à ma musique et la solidité de mon travail.»

Elle n’est âgée que de 23 ans, mais Lydia a déjà un plan de carrière défini.  Elle concentre toute son énergie à écrire et composer son premier EP, qu’on pourra entendre dès le mois de novembre dans le cadre de Coup de cœur francophone.

Pour y parvenir, elle compte sur une équipe solide, qui lui «donne la force d’avancer et d’aller au bout de ses projets.» Son album sera produit par le nouveau label Chivi Chivi, et réalisé par Blaise B Leonard.

Inspirations multiples
Lydia était âgée de huit ans lorsqu’elle a fait sa première plongée dans l’univers musical. Après des années de piano classique à l’École de musique Vincent-D’Indy, la jeune femme a préféré la créativité de la composition à la rigidité de la musique classique. Chansons françaises, indy-folk, jazz, slam sont autant de styles qui se reflètent dans ses œuvres.

«Je ne suis pas juste inspirée par le matériel auditif.  À l’Université de Montréal, j’ai suivi plusieurs cours de cinéma, un art très moderne, qui a un immense pouvoir visuel. Au même titre, j’essaie de transcrire des images sensorielles dans mes chansons, des histoires avec un point de chute.»

La création n’a pas qu’une seule définition pour Lydia. Lorsqu’elle ne chante pas, elle dessine et peint sans arrêt.

Pour entendre les premiers enregistrements de Lydia Képinski.

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