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Des plantes grimpantes pour verdir Jean-Talon

Photo: Collaboration spéciale

L’Écoquartier de Saint-Léonard a mis en place un projet pilote afin de reverdir la rue Jean-Talon, entre les boulevards Lacordaire et Viau. Au printemps prochain, deux propriétaires d’immeubles verdiront leur mur avec des plantes grimpantes.

«C’est un ilot de chaleur très asphalté. Nous voulons rafraîchir la rue Jean-Talon», affirme la coordonnatrice de l’écoquartier, Esther Tremblay.

Cette solution vient répondre à une problématique de cette rue commerciale et est une alternative aux carrés d’arbre.

«Les carrés d’arbre sont plus difficiles à instaurer dans ce secteur, car il faut creuser des fosses. Il nous faut également l’engagement du propriétaire pour s’en occuper», explique Mme Tremblay.

Le projet de mur de plantes grimpantes ne peut s’appliquer à tous les commerces du secteur. Il faut, notamment, que la structure soit en bon état, sans aucune fissure.
«Après une activité de repérage des murs potentiels pour notre projet, nous avons compté une vingtaine de possibilités», indique Mme Tremblay.

Les délais étant restreints pour participer au projet, seulement deux entreprises prendront part à cette initiative, soit Banco et Maglia Rosa.

«Une autre entreprise était favorable au projet, mais devait faire des rénovations de son immeuble au cours des prochaines années. Alors, elle va y participer ultérieurement», souligne Mme Tremblay.

Les premiers bacs feront leur apparition sur la rue Jean-Talon dès le printemps. Toutefois, les commerçants voulant prendre part au projet pilote peuvent toujours communiquer avec l’Écoquartier.

«Nous sommes contentes qu’il y ait deux commerçants motivés. C’est un bon début et ça peut juste aller mieux», fait valoir Mme Tremblay.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Quartier 21 et coûtera environ 5000$.

Les plantes grimpantes
Les plantes grimpantes ont mauvaise réputation, constate l’Écoquartier de Saint-Léonard.

«Elles sont mal perçues. On croit qu’elle endommage les murs, mais elles ont de nombreux bienfaits», laisse entendre Esther Tremblay, coordonnatrice de l’écoquartier.
Selon l’organisme, les plantes grimpantes prolongent la durée de vie de la brique, de la pierre et aux matériaux en les protégeant des intempéries, dont le vent, la pluie, les rayons ultraviolets et les changements de température.

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