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La rue Notre-Dame refaite au coût de 10,5 M$ entre Atwater et Saint-Augustin

Photo: Photo: Gracieuseté-Arrondissement du Sud-Ouest

Agrandissement du parc du Bonheur d’Occasion, passages pour piétons surélevés, aménagement d’une piste cyclable, élargissement des trottoirs, plantation d’arbres, le visage de la rue Notre-Dame va être transformé d’ici un an entre Atwater et Saint-Augustin au terme de travaux de 10,5 M$, qui débuteront dans deux semaines.

Le Sud-Ouest sera le théâtre d’un autre chantier majeur alors que la Ville de Montréal va effectuer la réfection des conduites d’aqueduc, des égouts et des équipements électriques en souterrain sur un tronçon de 500 mètres. Le chantier, payé entièrement par la ville-centre, va durer un an.

Les travaux vont commencer à Atwater et avancer tronçon par tronçon jusqu’à Saint-Augustin. Les commerces seront accessibles en tout temps.

L’arrondissement du Sud-Ouest va en profiter pour réaménager cette partie de la rue. Il a présenté lundi le concept inspiré des propositions formulées par les résidents et les commerçants lors d’une consultation menée durant la dernière année.

Un croisement redessiné
«L’intersection Rose-de-Lima va connaître une transformation extrême», annonce le maire Benoit Dorais. Le parc du Bonheur-d’Occasion situé au croisement va être agrandi.

«Les intersections seront plus sécuritaires», ajoute le maire. Afin que les piétons soient plus visibles, des passages surélevés seront aménagés à plusieurs endroits.

Rose-de-Lima accueillera une piste cyclable qui fera le lien entre la rue Saint-Ambroise et le parc du Premier-Chemin-de-Fer. Plusieurs supports à vélos, qui vont demeurer en place douze mois par année, seront installés.

«Le mobilier urbain sera mis au goût du jour pour créer des lieux de rencontre», souligne M. Dorais.

Inquiétudes
On trouve près de 90 commerçants et professionnels sur le tronçon visé.

L’un d’eux, Herman Alves, propriétaire du restaurant Le Bitoque, redoute les impacts du chantier. «Ceux qui ont une clientèle fidèle vont s’en sortir, mais qu’en sera-t-il des autres?, questionne-t-il. C’est psychologique. Chaque fois qu’il y a de la construction, les gens évitent le secteur.»

«Ça m’inquiète, ne cache pas Herby Whyne, propriétaire du gymnase Hard Knox. Ils ont fermé la rue Bourget pendant environ trois semaines pour des travaux et le stationnement pour les clients était difficile dans le secteur. On a eu un avant-goût de ce qui nous attend.»

Directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) Quartier du Canal, Lynda Brault reconnaît «qu’un chantier, c’est rarement une bonne nouvelle pour des commerçants». Mais des mesures seront mises en place pour limiter les impacts. Pour le stationnement, qui va s’avérer problématique, un service de voiturier sera offert aux automobilistes. «Un membre du conseil d’administration de la SDC va visiter les commerces durant les travaux pour voir s’il y a des problèmes et trouver des solutions», indique aussi Mme Brault.

Responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville, Lionel Perez précise que le chantier sera géré de manière intégrée. Ainsi, les travaux de la Ville et ceux prévus par les services publics seront menés de front. «Nous allons nous assurer de tout faire en même temps», insiste M. Perez.

Les commerçants pourront aussi profiter du programme PRAM-Artères en chantier, en place depuis 2015, qui offre une aide financière pour rénover les façades et moderniser l’aménagement des magasins. Le programme vient actuellement en aide aux commerçants de cinq artères touchées par des travaux d’infrastructures soit Saint-Denis, Saint-Paul Est, boulevard Gouin Ouest, Jarry Est et Notre-Dame Ouest.

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