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Les voix de la poésie: une finaliste de Ville-Émard

Photo: (Photo: Gracieuseté - Michel Sardi)

Une résidente de Ville-Émard s’est démarquée parmi 10 000 candidatures au Canada au concours «Les voix de la poésie». Jia Xin Chen s’envolera pour Toronto afin de se frayer une place sur le podium lors de la grande finale en récitant trois poèmes anglophones de son choix.

@R:La jeune femme de 17 ans s’est découvert une véritable passion pour la poésie lors de sa première participation au concours pancanadien l’an dernier. «Depuis qu’on m’a présenté le projet en secondaire 4, je lis beaucoup et j’apprends même les poèmes par cœur. Ce n’est pas quelque chose qui me servira nécessairement dans la vie de tous les jours, mais c’est mon plaisir personnel», indique-t-elle.

L’étudiante de 5e secondaire à l’école internationale de Montréal a d’ailleurs choisi d’interpréter les mêmes poèmes que la dernière fois, soit I Am the People, the Mob de Carl Sandburg, These Poems, She Said de Robert Bringhurst et I Felt a Funeral, in my Brain d’Emily Dickinson.

Les trois œuvres littéraires abordent le thème de la révolte, un sujet qui l’interpelle particulièrement. «J’ai choisi de les refaire pour voir comment je pouvais m’améliorer. Et ça a porté ses fruits», se réjouit la jeune femme qui n’avait pas passé à la grande finale en 2017.

Après s’être démarquée parmi les élèves de sa classe, Jia Xin a remporté la finale de son établissement scolaire, ce qui lui permettait de poser sa candidature pour le volet national.

Le 19 avril, elle se mesurera à 23 autres candidats dans le but de remporter le grand prix de 25 000$. La compétition sera filmée et présentée devant le public, un moment stressant pour la jeune montréalaise. «Je ne dois pas seulement réciter les poèmes, mais les personnaliser. L’intonation, la voix, l’expression faciale, tout est important», précise-t-elle.

Défi supplémentaire
Le fait de présenter les poèmes en anglais sera un défi additionnel pour la jeune femme d’origine chinoise. «J’ai été très surprise d’être sélectionnée dans la catégorie anglophone, comme ce n’est pas ma première langue. J’ai un léger accent, j’ai appris l’anglais à l’école», explique celle qui avait aussi appliqué dans la catégorie bilingue.

Elle croit toutefois en ses chances de remporter le grand prix. «J’ai travaillé vraiment fort depuis le mois de janvier, mais la pression est grande. On verra comment je subis cette pression», renchérit-elle.

Si Jia Xin l’emporte, elle aimerait partager son prix avec ses parents pour le soutien qu’ils lui ont apporté tout au long de cette aventure.

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