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En souvenir des Irlandais de Griffintown

Photo: (Photo: Gracieuseté - Matthew Barlow)

L’auteur Matthew Barlow voulait marquer la mémoire de la communauté irlandaise en écrivant son tout premier livre Griffintown: Identity and memory in an Irish diaspora neighbourhood l’an dernier. Son travail, qu’il a commencé en 2004 lorsqu’il habitait à Pointe-Saint-Charles, lui a d’ailleurs valu le prix Clio de la Société historique du Canada pour le meilleur livre d’histoire québécois à Régina en Saskatchewan.

L’ouvrage de 264 pages raconte principalement la vie des Irlando-Canadiens qui vivaient à Griffintown au 20e siècle. «Comme il n’y a plus eu d’immigration d’Irlandais après 1850, ils se sont battus pour conserver leurs origines», explique l’auteur qui est lui-même originaire de ce pays.

Même s’il a habité Pointe-Saint-Charles pendant une décennie, un quartier qui détient une histoire riche marquée par l’arrivée massive d’Irlandais lors de la Grande Famine de 1847, M. Barlow souhaitait se concentrer sur Griffintown.

«Ce quartier a vraiment une histoire unique. Il a été complètement abandonné au début des années 2000 et je tenais à rappeler qu’à une certaine époque, il y avait des communautés irlandaises et écossaises qui y habitaient. Aujourd’hui il ne reste plus rien», explique le détenteur d’un doctorat en histoire et études irlandaises de l’Université Concordia.

Son livre est d’ailleurs disponible à la bibliothèque de l’établissement universitaire, tout comme dans plusieurs librairies montréalaises.

Second livre
M. Barlow réside désormais dans l’état du Massachusetts aux États-Unis, où il enseigne l’histoire de l’Irlande. «Il y a une énorme communauté irlandaise là-bas, donc je continue mes recherches à ce sujet», explique celui qui est déménagé par amour en 2012, sa femme étant Américaine.

En même temps, il travaille sur un deuxième projet de livre, cette fois davantage sous la forme d’une histoire que d’un livre académique. Il portera sur les traumatismes de l’enfance, un sujet qu’il considère parallèle à son premier ouvrage.

«Beaucoup d’Irlando-Canadiens dont je parle dans mon livre ont vécu un traumatisme plus jeune lorsqu’ils ont perdu leur maison dans Griffintown», explique celui qui a interrogé de nombreuses personnes qui résidaient dans le quartier dans les années 1960.

Lancé en juin 2017, Griffintown: Identity and memory in an Irish diaspora neighbourhood sera disponible en langue française au cours des prochains mois.

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