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Aujourd’hui, je suis outré!

Le 18 mai dernier, le Parti libéral du Québec et la Coalition Avenir Québec ont voté une loi ignoble dans le but de nous faire taire, dans le but de forcer une génération en entier à se taire sur ce qui concerne leur vision du monde de demain.

Cette loi spéciale votée par un gouvernement enfoncé dans la corruption laissera une cicatrice au sein de cette génération, une cicatrice qui nous rappellera éternellement la barbarie de la droite.

Ce monde dans lequel chacun se bat pour soi en oubliant la misérable qualité de vie de son voisin n’est pas le monde dans lequel nous avons été élevés. Je me souviens, déjà à l’école primaire je séparais mon lunch avec mon camarade qui n’en avait pas.

Aujourd’hui je suis devenu le militant typique. Jour après jour je vais dans les rues de Montréal, lorsque la foule s’agite je hurle de rester pacifique, quelques minutes plus tard les policiers nous demandent de partir, c’est avec grande frustration que j’obéis à leur demande, malgré que je trouve injuste qu’on tente de me museler.

Jour après jour je me fais traiter de casseur, de communiste, d’antidémocratique, d’enfant roi et j’en passe. Cependant, je ne suis rien de tout ça, je vous l’affirme! Je suis bien plus à gauche que mes parents, je le conviens. Est-ce une cause raisonnable pour tenter par tous les moyens possibles de me faire taire? Le fait d’avoir encore de l’espoir pour un monde meilleur justifie la violence que les policiers utilisent à mon égard?

Je termine en m’adressant à tous les John James Charest, les Stephen Jarislowsky et les pros droite de la Terre. Il n’y a rien sur cette Terre qui m’empêchera de m’exprimer, ni une répression policière et encore moins une loi spéciale. Ce n’est pas un coup de matraque ou une forte amende qui me rendra muet. J’ai une extrême conviction que je me bats pour quelque chose de juste, et je préfère mourir en criant ma pensée que de vivre en étant muselé.

Martin Luther King a dit: «Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants; c’est l’indifférence des bons.» Sur ce, si vous aussi vous croyez fermement que la jeunesse québécoise n’a pas tort de s’exprimer, ne restez pas indifférent, criez-le et soyez-en fier!

Maxime Bellavance

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