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41 arrestations pour actes indécents au parc Angrignon

De juin à septembre, les policiers ont procédé à l’arrestation de 41 personnes dans le cadre du projet «Sentier» visant à contrer les actes indécents commis dans le parc Angrignon.

«C’est énorme par rapport aux autres années», a commenté Geneviève Pépin, policière au poste de quartier 15 du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), et initiatrice du projet.

Conseillère municipale responsable de la table de sécurité urbaine, Huguette Roy a présenté un bilan positif de l’opération lors de la séance du conseil d’arrondissement du 1er novembre.

Les personnes arrêtées sont des hommes de tous âges. Ils sont pour la plupart âgés dans la cinquantaine, a précisé Geneviève Pépin. Il s’agit majoritairement de résidents de Montréal et de villes de la Rive-Sud. Ils ont été appréhendés en vertu de l’article 173. (1) du Code criminel punissant les actions indécentes. Au terme du processus judiciaire, les inculpés pourraient se retrouver avec un dossier criminel. Un individu fait également face à une accusation d’agression sexuelle.

Le parc est reconnu depuis longtemps comme un lieu où des hommes se donnent rendez-vous pour se livrer à des activités sexuelles en plein air. Ça se passe essentiellement du côté de l’entrée donnant sur le boulevard de La Vérendrye. Ce n’est pas de la prostitution; il n’y a pas d’échange d’argent.

Afin de décourager ces visiteurs, le poste de quartier 15 a donc mené le projet «Sentier» en collaboration avec l’arrondissement du Sud-Ouest et d’autres partenaires. Il y a eu «quelque 200 heures de surveillance», a mentionné Huguette Roy. «Il y a eu beaucoup de patrouilles, beaucoup de visibilité», a souligné Geneviève Pépin. Des agents doubles de la section de la moralité du SPVM, des cadets policiers, des vélo-patrouilleurs, les patrouilleurs de Jeunesse au Soleil et de Prévention Sud-Ouest ont eu le secteur à l’œil. Les policiers de la cavalerie sont venus patrouiller une dizaine de fois.

Du côté de la prévention, on a distribué des tracts et installé des affiches dissuasives grand format à différents endroits du parc – des affiches qui dérangeaient. «On se les est fait arracher deux fois», a signalé l’agent Pépin.

On a aussi enregistré une diminution des appels au 911 logés par des citoyens témoins d’actes indécents, a indiqué Huguette Roy, annonçant que «devant ces résultats positifs, l’expérience sera renouvelée l’an prochain».

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