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Jeux du Québec : Mathilde Fournier-Sirois portera le drapeau

Photo: Hugo Lorini / TC Media

Non seulement la gymnaste Mathilde Fournier-Sirois prendra-t-elle part à la 50e Finale des Jeux du Québec, mais c’est elle qui sera la porte-drapeau de la région Montréal-Concordia lors de la cérémonie d’ouverture.

«J’ai été vraiment touchée qu’on m’ait choisie. Je suis fière», confie l’athlète de 16 ans qui s’entraîne au Club de gymnastique artistique Gadbois.

Cest elle qui ouvrira la marche lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux qui auront lieu à Drummondville du 27 février au 7 mars.

Pourquoi avoir choisi Mathilde? Pour son parcours inspirant, explique Yves Collin, conseiller en sport à la Commission sportive Montréal-Concordia et responsable des Jeux du Québec pour la région de Montréal.

Il y a deux ans, l’adolescente avait tenté de se qualifier en gymnastique pour la finale des Jeux présentée à Saguenay. Mais une blessure l’en avait empêchée. Loin de renoncer à une participation, Mathilde avait réussi à se qualifier en ski de fond.

«Elle n’avait pas remporté de médaille, mais elle avait travaillé très fort», se souvient Yves Collin. «C’est une source d’inspiration, de courage et de persévérance», souligne-t-il. Quand est venu le temps de choisir un porte-drapeau, «elle est ressortie du groupe», mentionne-t-il.

La Montréalaise pratique la gymnastique depuis huit ans. Elle a presque toujours été membre du club Gadbois. Inscrite en sport-études au Collège de Montréal, elle s’entraîne 22 heures par semaine au club situé en haut du marché Atwater.

En compétition samedi
Cette fois, Mathilde sera donc de la finale en gymnastique. Inscrite dans la catégorie «Représentativité», elle donnera le meilleur d’elle-même à compter de samedi lors du premier bloc des Jeux.

Elle prendra part aux quatre épreuves individuelles. Sa force? «Les barres asymétriques, dit-elle sans hésiter. C’est l’engin où je suis la plus forte.»

Elle participera aussi aux épreuves par équipe avec deux autres gymnastes du club Gadbois, Marine Vanier et Saki Yoshida.

Quand on lui parle de ses chances de médaille, Mathilde Fournier-Sirois a la tête froide. «Je veux faire de mon mieux», dit-elle, soulignant que la compétition est très forte.

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