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TC Media rencontre Gabrielle Lemieux, candidate du Parti québécois

Pierre Karl Péladeau et Gabrielle Lemieux
Gabrielle Lemieux et Pierre Karl Péladeau Photo: Sylvain Ryan / TC Media

La lutte aux mesures d’austérité du gouvernement, la défense de l’universalité du régime de santé et l’aide aux familles représentent pour Gabrielle Lemieux, candidate du Parti québécois à l’élection dans Saint-Henri–Sainte-Anne, les trois grands enjeux auxquels la circonscription fait face.

«Les mesures d’austérité font mal aux citoyens de la circonscription, aux familles, aux personnes âgées, aux proches aidants», constate la péquiste, qui dénonce les coupes du gouvernement au nom de l’équilibre budgétaire.

«Les libéraux nous font croire que c’est nécessaire, que nous n’avons pas le choix. Mais nous avons le choix», estime Mme Lemieux. Elle explique que la dette du Québec en est une «d’infrastructures», et que la situation de la province à cet égard est mieux que celle de bien des pays occidentaux. «L’économie ne va pas si mal que ça», analyse-t-elle.

Pour ce qui est de l’aide aux familles, cela passe notamment par l’accès au service de garde public avec le développement du réseau des centres de la petite enfance.

«Ça devrait être 100% gratuit»
Mme Lemieux peste devant l’adoption d’un amendement au projet de loi 20 pour encadrer les frais accessoires qu’exigent les médecins pour des actes couverts par la Régie de l’assurance maladie. «C’est une privatisation de la médecine au Québec, peste la candidate. Ça devrait être 100% gratuit.»

Le dossier des frais accessoires est d’ailleurs le premier qui retiendrait son attention au lendemain de son élection. «C’est un combat auquel je voudrais m’attaquer rapidement», lance-t-elle.

Plus de logements abordables
Face à la décision du gouvernement Couillard de couper de moitié le nombre de logements sociaux financés chaque année dans le cadre du programme Accès-Logis, la candidate se montre tranchante. «Le PQ n’aurait jamais coupé dans le programme comme les libéraux le font», soutient-elle.

Dans la circonscription où 4400 ménages consacrent plus de 50% de leur revenu pour se loger, les besoins de logements sociaux sont importants. «Il faut en construire plus», affirme la candidate. Elle rappelle que dans sa plateforme électorale de 2014, le PQ proposait la construction de 15 000 logements abordables sur une période de cinq ans. Un engagement qui tient toujours.

Solution pour les CEP
Quant à la survie des deux centres d’éducation populaire situés dans Saint-Henri–Sainte-Anne, Gabrielle Lemieux reviendrait à la solution mise sur la table en 2014 par le gouvernement péquiste, mais qui est tombée au lendemain de sa défaite électorale.

Le PQ proposait que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) propriétaire des immeubles où logent les centres les cède à la Société québécoise des infrastructures. La CSDM, qui le fait depuis une quarantaine d’années, n’a plus les ressources financières pour appuyer les centres.

En ce qui concerne les écoles de la CSDM dans la circonscription, dont 87% sont jugées en «très mauvais état», Gabrielle Lemieux dit comprendre la difficulté de procéder rapidement aux travaux de réfection. Mais à son avis, «il est possible d’équilibrer les dépenses publiques et d’investir dans les infrastructures».

Pauline Marois: une inspiration
L’ancienne première ministre et chef du PQ, Pauline Marois, constitue une source d’inspiration pour Gabrielle Lemieux. «C’est une grande femme. Je l’ai vue aller au sein du parti et comme première ministre. J’ai toujours admiré son courage, son écoute des gens et sa maîtrise des dossiers, confie la candidate. Elle a brisé beaucoup de stéréotypes liés aux femmes.»

Elle tient aussi en haute estime la députée Véronique Hivon, qui a piloté le dossier «Mourir dans la dignité». «Elle a un leadership mobilisateur auquel je m’associe beaucoup», mentionne Mme Lemieux.

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