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Les baux des centres d’éducation populaire prolongés pour un an

Photo: Photo: TC Media - Hugo Lorini

Alors que leur survie à long terme n’est toujours pas assurée, les six centres d’éducation populaire qui logent dans des immeubles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) obtiennent un nouveau sursis. Le ministère de l’Éducation renouvellera pour une année les baux qui prennent fin le 31 mai.

Il le fera aux mêmes conditions que le bail de douze mois signé l’an dernier. C’est donc lui qui assumera tous les coûts. «C’est le même scénario que l’an dernier. Il n’y a pas de frais pour la CSDM», précise la commissaire scolaire Violaine Cousineau.

Le ministère s’engage aussi à financer la réalisation de travaux visant à sécuriser à court terme les bâtiments vieillissants. La CSDM évalue la facture à 450 000$.

«On est encore dans le temporaire», note Marie-Andrée Painchaud, coordonnatrice adjointe au Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles. Elle rappelle que les centres réclament une solution à long terme.

La CSDM n’a plus les moyens de les héberger. Elle a mis fin l’an dernier à son aide financière. Pour prendre le relais, les organismes ont frappé à la porte du ministère de l’Éducation.

Deux des centres, le Carrefour d’éducation populaire et le Comité d’éducation aux adultes de la Petite-Bourgogne et de Saint-Henri, sont situés dans le Sud-Ouest.

Optimisme
La dernière année devait permettre au gouvernement et aux centres de trouver une solution permanente. Mais le dossier est toujours à l’étude au ministère de l’Éducation. «On espère que cette autre année de recherche d’une solution va être la dernière», soupire Marie-Andrée Painchaud.

Elle se montre toutefois optimiste à la lumière des propos tenus par Philippe Couillard à la mi-mai lors du conseil général du PLQ. Il a alors déclaré être le premier ministre de l’éducation et que son gouvernement était celui de l’éducation. «C’est une bonne nouvelle pour nous. C’est un message qu’on a entendu et dont on va se souvenir», indique la coordonnatrice adjointe.

Le Carrefour d’éducation populaire accueille chaque année environ 650 personnes. Elles sont 1500 à fréquenter le CÉDA. Les centres, qui offrent plusieurs activités dont des ateliers d’alphabétisation, donnent accès à l’éducation à des adultes parmi les plus pauvres et exclus de la société.

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