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La parole aux candidats, 4e semaine

Photo: Félix O.J. Fournier/TC Media

Chaque semaine, TC Media invite les candidats à l’élection partielle dans Verdun à exprimer leur point de vue sur différents enjeux locaux. Leur réponse est publiée tel quel. Leur participation n’est pas obligatoire. Pour cette dernière semaine avant le scrutin du 5 décembre, nous avons voulu aborder avec eux une question touchant l’éducation.

Dans un contexte où les écoles primaires francophones de la circonscription sont confrontées à un problème de surpopulation à plus ou moins grande échelle, où les écoles anglophones ont le problème inverse et risquent une fermeture éventuelle, quelles solutions à court terme pourraient être mises de l’avant par le ou la député(e) afin d’éviter les relocalisations successives d’enfants et d’accommoder les familles qui choisissent de s’établir à Verdun?

David Cox, Parti vert du Québec
Tout d’abord, nous considérons que les fonds publics doivent servir à financer l’école publique, accessible à tous !

Deuxièmement, le Parti vert du Québec est plutôt en faveur du fait d’abolir les commissions scolaires ou du moins de profondément modifier le rôle des commissions scolaires. Nous croyons que le système actuel ne gère pas efficacement l’argent des contribuables.

Troisièmement, nous sommes en faveur du fait de préserver l’autonomie régionale des écoles, et d’une réforme majeure de la gouvernance de nos écoles. Le PVQ croit en la décentralisation des services publics, dont les écoles et c’est ce que nous proposons pour répondre au problème de Verdun.

Les écoles doivent être plus autonomes et les parents doivent pouvoir prendre plus de décisions et peuvent choisir ce qui est le mieux pour leurs enfants en matière d’éducation.

Frédéric Dénommé, Option nationale
Tout d’abord, voici quelques mesures du programme Option nationale en éducation.

– Instaurer la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat comme dans nombreux autres pays.

– Faire de la réussite scolaire et de la lutte à l’analphabétisme une priorité nationale.

– Revoir graduellement le financement des réseaux d’éducation francophone et anglophone afin qu’il corresponde davantage au poids démographique respectif de chaque groupe.

Pour Verdun, il nous faut donc plus d’installations et de plus grande qualité. Il faut surtout que le recours à l’article 89 passe dans un délai éclair ce qui pourrait permettre l’ouverture de l’école en septembre 2017 plutôt qu’en 2018.

Nous avons également d’excellents projets d’écoles alternatives (Les Saules Rieurs) qu’il faut absolument encourager. En prélevant des élèves dans les différents bassins et en les localisant dans une école qui ne déborde pas, cela apporterait un certain soulagement de la situation en attendant d’avoir une nouvelle école.

Richard Langlais, Parti québécois
L’éducation est une de mes priorités car nos enfants sont notre avenir, notre richesse naturelle. Verdun a besoin de nouvelles écoles et si l’éducation était une priorité au Québec, il ne serait pas si compliqué de construire les écoles dont nos enfants ont cruellement besoin.

Lorsqu’il est question de nos enfants, il faut faire attention aux solutions à court terme en éducation car ce sont eux qui en subissent les conséquences. Comme député, je m’engage à travailler d’arrache-pied avec les commissions scolaires et la municipalité afin que Verdun possède assez de classes pour combler la hausse des besoins.

Pour valoriser les écoles anglophones de Verdun, je miserais plutôt sur la possibilité d’une collaboration entre les commissions scolaires et mettre en place des programmes d’immersions français-anglais comme il se fait déjà à l’école Chanoine-Joseph-Théorêt.

Créons des liens entre nos communautés et faisons profiter nos enfants de la diversité linguistique de Verdun.

Ginette Marotte, Coalition Avenir Québec
La question de la qualité de l’éducation offerte à nos enfants devrait être une priorité nationale.  Dès la garderie, nous dressons les bases de ce que nos jeunes seront dans la vie. Que ce soit pour encourager les jeunes femmes à faire un métier non-traditionnel ou pour intéresser les jeunes garçons avec des périodes axées sur le sport, le gouvernement se doit de stimuler leur intérêt dès le plus jeune âge.

À court terme, comme députée, j’accompagnerai l’arrondissement, la commission scolaire et les parents dans leurs démarches pour trouver des solutions qui mettent les enfants au coeur des décisions. Des solutions plus matérielles comme bâtir de nouvelles écoles ou encore partager les locaux dans des bâtiments existants pourraient aussi s’appliquer. Ces efforts doivent être déployés en ayant comme objectif de limiter la durée du transport scolaire en autobus. Il faut garder en tête que l’éducation est un investissement et non une dépense.

Véronique Martineau, Québec solidaire
Dès le début de ma campagne, j’ai rencontré des commissaires scolaires et des parents pour comprendre la situation des écoles d’ici. J’ai proposé que les deux commissions scolaires échangent pour mieux faire avancer le dossier. Pour le bien de nos jeunes, il est impérieux de s’entendre sur le partage des locaux. Les députés libéraux n’ont pas eu le leadership nécessaire pour régler cette question. Je le ferai.

Les classes débordent, les spécialistes se font rares, les services d’aide aux élèves reposent de plus en plus sur le communautaire qui est déjà sous-financé. Je m’engage à lutter pour un système d’éducation publique qui respecte ses enseignants et enseignantes et qui met en place tous les dispositifs nécessaires pour que les jeunes soient motivés à apprendre et grandissent dans un contexte où les spécialistes sont présents et où l’éducation est une priorité.

Isabelle Melançon, Parti libéral du Québec
À court terme, il faut s’assurer que les commissions scolaires francophone et anglophone se parlent. Elles doivent s’asseoir ensemble afin d’identifier les meilleures solutions pour les enfants et pour leur famille.

C’est aux enfants qu’il faut penser, il faut que leur environnement d’étude soit stimulant de façon à leur donner le goût d’étudier et de s’impliquer à l’école.

J’entends travailler en concertation, sur cette question notamment, mais également sur les dossiers d’actualité. C’est pourquoi je m’engage à créer la table des élus de Verdun, qui regroupera les élus fédéraux, municipaux, scolaires et provinciaux. Nous discuterons de ce genre de dossiers ensemble, dans l’intérêt des citoyens, et cela nous permettra d’être proactifs et de prévoir l’avenir.

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