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Miser sur l'autosuffisance

Photo: TC Media - Sophie Poisson

Un atelier de fabrication de baumes pour les lèvres est organisé par Valerie Schoof dans son atelier de la rue Wellington, le 14 février. La Verdunoise en organise une dizaine par an sur le jardinage et les produits pour le corps et chaque saison, elle élargit son offre pour aider les intéressés à devenir de plus en plus indépendants.

Valerie Schoof a fait des études en environnement, mais c’est sa débrouillardise et son intérêt pour remettre à neuf tout ce qui est brisé qui l’a amené à réparer les machines à coudre. En tant que travailleuse indépendante, elle a développé il y a deux ans sa compagnie Emporium fait-maison.

«J’étais intéressée de savoir comment réaliser des savons et à l’époque, je travaillais à l’hôpital Royal Victoria, raconte la Verdunoise. Je leur ai donc apporté des échantillons pour avoir leur point de vue et ça a plu. D’ailleurs, ils m’ont demandé si je faisais également d’autres produits pour le corps et m’ont proposé de participer à la foire artisanale au Collège Dawson.»

Elle affirme avoir toujours voulu créer une fermette urbaine. À l’avenir, Valerie Schoof souhaiterait développer un atelier pour aménager un jardin sur son balcon et un autre pour apprendre à cultiver à partir de boutures.

«Des emplois disparaissent et le coût de la vie augmente. Je trouve donc que c’est de plus en plus important dans notre société de savoir comment faire les choses par soi-même. S’il arrive à un moment donné qu’il n’y a plus de savon dans le commerce alors je ne serai pas touchée et j’aurai déjà la solution», se réjouit-elle.

Atelier
Valerie Schoof commence ses ateliers avec une introduction aux huiles essentielles et à leurs apports. Elle les fait ensuite fondre avec de la cire d’abeille et distribue la texture à la dizaine de participants qui personnalisent alors leur baume à lèvres en choisissant les senteurs et les herbes. À la fin des deux heures, chacun repart chez lui avec deux contenants.

«Je souhaite montrer que c’est facile et plus économe par rapport aux produits que l’on trouve sur le marché, souligne l’entrepreneure. C’est aussi une manière de rassurer les gens, car beaucoup de personnes ont peur de fabriquer leur propre savon par exemple, à cause de l’hydroxyde de sodium alors que c’est finalement moins dangereux que l’eau de Javel.»

La Verdunoise propose aux participants de repartir avec des paniers prêts à l’emploi. Cette étape représente un pas de plus vers l’indépendance. Valerie Schoof trouve que le choix pour se fournir dans les magasins de l’arrondissement est limité et pense à ouvrir un point de vente.

Pour plus d’infos.

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