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Les microbilles de plastique dans la mire de l’ONU

Female hands in body scrub Photo: Métro

L’Organisation des Nations unies (ONU) a lancé jeudi sa campagne #OceansPropres qui s’attaque aux millions de tonnes de plastique qui terminent leur course chaque année dans les océans du monde. Notamment dans la mire: les microbilles de plastique que l’ONU souhaite éliminer des cosmétiques d’ici 2022.

«La pollution plastique est visible sur les plages indonésiennes, s’installe aux fonds des océans du Pôle Nord, et s’invite tout au long de la chaîne alimentaire jusque dans nos assiettes. Nous avons joué le rôle de spectateur pendant trop longtemps», a soutenu le Directeur de l’ONU Environnement, Erik Solheim, dans un communiqué. Nous produisons aujourd’hui vingt fois plus de plastique que dans les années 1960, rappelle l’ONU qui prévoit qu’ il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans en 2050.

Le lancement de cette campagne est survenu pendant le Sommet mondial sur les océans, à Bali, en Indonésie. On invite les gouvernements à poser des gestes concrets pour réduire l’utilisation de plastique à usage unique et les industries à changer leurs méthodes d’emballage.

Pour l’instant, seuls 10 pays se sont engagés dans la campagne, soit la Belgique, le Costa Rica, la France, la Grenade, l’Indonésie, la Norvège, Panama, Sainte-Lucie, Sierra Leone et l’Uruguay.

Rappelons que le Canada s’est engagé à interdire les microbilles de plastique dans les cosmétiques à partir de juillet 2018. Celles-ci seront interdites des produits naturels et des médicaments en 2019 seulement.

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