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Le CIO avisera les délégations de la marche à suivre contre le virus Zika

IOC President Thomas Bach speaks during a sporting awards ceremony of Greek athletes in Athens on Wednesday, Jan. 27, 2016. Bach says he is confident the Rio Olympics will “overwhelm” the world, despite the host country’s major financial crisis. (AP Photo/Paris Sarrikostas) Photo: AP
Rédaction - The Associated Press

ATHÈNES, Grèce — Le CIO avisera les comités olympiques nationaux de la marche à suivre contre le virus Zika à l’approche des Jeux de Rio de Janeiro.

Le président du CIO, Thomas Bach, a mentionné jeudi qu’il travaillait “en étroite collaboration” avec les autorités brésiliennes et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour contrer le virus qui se propage grâce aux moustiques.

L’OMS a dit jeudi que le virus — qui est lié à des malformations congénitales et des problèmes neurologiques — “se propage de manière explosive”.

L’OMS tiendra d’ailleurs une rencontre d’urgence avec des experts indépendants lundi afin de déterminer si l’éclosion du virus devrait être traitée comme “une urgence de santé internationale”.

Bach a mentionné que le CIO enverra des recommandations cette semaine aux divers comités olympiques nationaux. Il a confié que les comités nationaux pourront ensuite “informer leurs athlètes (des règles de sécurité) pour démontrer que nous ferons tout en notre pouvoir pour s’assurer de la santé de nos athlètes et de tous les visiteurs”.

Bach a souligné que le fait que les Jeux olympiques se dérouleront en août, en plein milieu de l’hiver brésilien, pourrait mitiger l’impact du virus Zika.

Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a indiqué que la propagation du virus Zika ne devrait pas “être un problème pour les Jeux olympiques”, qui commenceront le 5 août.

Les JO se dérouleront pendant l’hiver sud-américain — qui se traduit par de faibles précipitations et des températures plus fraîches —, et à ce moment-là la gestion des populations de moustiques “devrait être plus facile”, a ajouté Paes.

Comme il l’a fait avec la crainte d’un regain de la violence pendant les JO de Rio de Janeiro, ou encore avec la pollution de l’eau dans la baie de Guanabara, Paes a déclaré que le virus Zika est “notre problème, un problème du Brésil”.

Il a du même coup tenté de rassurer l’opinion publique quant à son impact sur les JO et les Jeux paralympiques qui suivront.

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