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Dire non sans se faire d’ennemi

Job interview - cartoon business people character isolated illustration on white background. An image of a young man, HR officer in smart clothes speaking to a smiling woman, sitting at the table Photo: Getty Images/iStockphoto

Vous pouvez être gentil tout en disant non quand ça s’impose. Ça n’est pas vous mettre l’autre à dos. C’est plutôt établir vos frontières.

Que faites-vous quand un collègue tente de vous refiler un mandat qu’il n’a pas le temps d’exécuter? Jouez-vous les fuyards en acceptant même si vous savez que vous n’aurez pas le temps de bien effectuer le travail ou choisissez-vous d’attaquer en réclamant que votre vis-à-vis fasse sa part?

Dans les deux cas, votre réaction nuit à votre carrière et à vos relations avec vos collègues.

S’il y a longtemps que vous avez adopté une attitude de fuyard, il est probable que vos collègues ont pris l’habitude d’alléger leur charge de travail en vous surchargeant. Vous risquez de causer des grincements de dents le jour où vous déciderez de vous en tenir aux tâches qui vous incombent. Cependant, une chose est certaine: tant que vous ne vous affirmez pas, vous jouez les esclaves.

Vous aimeriez bien entendu qu’ils ne vous demandent pas de rédiger ce rapport alors qu’ils vont faire comme s’ils l’avaient écrit, de les remplacer parce qu’ils ont un rendez-vous urgent, d’appeler un client à leur place parce qu’ils n’aiment pas annoncer à une personne que son crédit a été refusé. Malheureusement, s’ils en ont pris l’habitude, ils continueront à vous le demander.

Il vous faudra de l’énergie pour mettre un terme à ces pratiques sans devenir agressif. Voici quelques suggestions qui vous aideront pendant la transition.

Faites attention à votre langage non verbal
Au moment de dire non, pour éviter que la personne insiste trop, prenez une posture qui indique que vous savez ce que vous dites et que vous y tenez. Ne vous recroquevillez pas sur vous-même en diminuant votre valeur. Tenez-vous droit, faites face et adoptez une posture ouverte.

Ne vous excusez pas
Vous n’avez pas à vous excuser parce que vous n’avez pas le temps ou le désir de faire ce que la personne vous demande. Si vous le faites, vous lui donnez l’occasion d’insister et vous vous préparez à céder.

Prenez position
Résumez dans un premier temps votre position quant à la requête. Voici quelques exemples: «Je voudrais bien, mais ce ne sera pas possible»; «Si je l’avais su plus tôt, je n’aurais pas eu à te dire non»; «Je crois que tu es la personne la mieux placée pour remplir ce mandat.» Puis, expliquez ce qu’il en est. Sans vous emporter, dites pourquoi vous ne pouvez pas accéder à cette requête.

C’est en appliquant ces quelques conseils que vous arriverez à dire non sans pour autant vous faire d’ennemi au bureau!

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