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Avis aux jeunes entrepreneurs!

Photo: Métro

Plusieurs écueils guettent les jeunes entrepreneurs, mais des formations spécialisées leur permettent de les éviter.

Les jeunes sont nombreux à désirer démarrer leur propre entreprise. C’est du moins ce qui ressort de l’Indice entrepreneurial québécois, un sondage réalisé par la Fondation de l’entrepreneurship et la Caisse de dépôt et placement.

Selon les résultats, le pourcentage de ceux qui envisagent de démarrer leur propre entreprise est de 19,1% au sein de la population générale. Chez les 18 à 34 ans, ce pourcentage est cependant beaucoup plus élevé (33,6%).

Les jeunes sont aussi plus nombreux à avoir entrepris des démarches de démarrage. C’est en effet le cas de 12% d’entre eux, contre 9,1% dans la population générale. Pour la plupart, ils désirent démarrer leur entreprise dans la région où ils habitent, dans des domaines tels que le commerce de détail (15,7%), les services (11,9%), l’hébergement et la restauration (11,0%) et les arts, spectacles et loisirs (10,8%).

Ces résultats sont encourageants, car le démarrage de nouvelles entreprises est un moteur important de la croissance économique. Il faut cependant les prendre avec un grain de sel. Le fait d’envisager de démarrer sa propre entreprise n’est pas nécessairement un bon indice qu’on la démarrera dans les faits. L’enthousiasme amène souvent à exagérer les côtés positifs d’un projet et à en minimiser les aspects négatifs. Or, il n’est pas facile de démarrer sa propre affaire. Les difficultés de financement et l’investissement de temps nécessaire peuvent avoir raison à eux seuls de bien des aspirations.

Heureusement, il existe des formations qui permettent à ces jeunes de bien préparer leur démarrage et d’en éviter les écueils. La plus connue est probablement l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en démarrage d’entreprise, offerte par les commissions scolaires. Cette formation s’adresse à tous ceux qui désirent lancer une entreprise ou devenir travailleur autonome, peu importe leur niveau de formation antérieure. Elle porte sur tous les aspects essentiels: développement de projet, rédaction d’un plan d’affaires, analyse de marché et fondements de la gestion. Cette formation vous permettra d’évaluer si votre intérêt résistera aux exigences de l’entrepreneuriat. Elle est offerte, dans la région de Mont­réal, à l’École des métiers de l’informatique, du commerce et de l’administration (ÉMICA) et au Centre de formation Daniel-Johnson.

Pour ceux qui désirent une formation d’un niveau plus élevé, les HEC proposent un certificat en création d’entreprise, de même qu’une spécialisation en entrepreneuriat dans le cadre de leur baccalauréat en administration. L’UQAM propose aussi depuis peu un diplôme de niveau maîtrise en entrepreneuriat.

En plus de ces formations, le futur entrepreneur trouvera plusieurs services de soutien, soit sous la forme d’ateliers ad hoc ou de mentorat. Les centres locaux de développement (CLD) ont un rôle de soutien de l’entrepreneuriat partout au Québec. Adressez-vous au centre le plus près de chez vous pour connaître les services offerts.

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