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Petit boom en commerce électronique

Photo: Archives Métro

Le nouveau secteur du commerce électronique est un grand créateur d’emplois.

Le commerce électronique connaît une croissance importante au Québec. D’après les chiffres récents de l’Institut de la statistique du Québec, les Québécois ont dépensé 3,1 milliards de dollars sur les sites Web en 2012, alors qu’en 2010, ce même montant n’était que de 2,45 milliards de dollars. Il s’agit donc d’une augmentation de 55,7% en deux ans, alors qu’elle a été de 45% à l’échelle canadienne.

Le Québec est donc la province où la croissance du commerce électronique a été la plus marquée. C’est presque 30 millions de commandes en ligne qui ont été effectuées dans notre province en 2012, contre 19,3 millions en 2010. Ces commandes correspondent à une dépense moyenne des ménages de 1092$ durant l’année 2012.

Il y a des années qu’on observe une augmentation très lente, mais progressive du commerce électronique, au Québec comme dans le reste du Canada. Une croissance en deux ans de plus de 55% des transactions en ligne représente donc une petite explosion et démontre que les consommateurs mettent de côté leurs appréhensions concernant la sécurité et la confidentialité des sites web commerciaux.

Malheureusement, c’est encore souvent sur des sites en dehors du Québec qu’ils doivent magasiner. En effet, malgré ce nouvel engouement pour les achats en ligne, trop peu de nos entreprises utilisent le web pour mettre en marché leurs produits et leurs services. Bien que 91% de nos entreprises soient branchées, seulement 12,8% utilisent internet pour la vente. Détail Québec estime à 1 milliard de dollars la valeur de nos transactions électroniques hors frontières.

Les entreprises québécoises ont donc un rattrapage à effectuer. Cela signifie l’emploi d’experts en commerce électronique, tant sur le plan de la stratégie marketing et de l’intégration aux systèmes d’affaires que sur le plan technologique. Il existe heureusement plusieurs programmes de formation pertinents, dont des formations courtes de niveau maîtrise.

Ainsi, les HEC offrent un DESS en affaires électroniques, alors que l’Université Laval offre un microprogramme de deuxième cycle en administration des affaires, communication marketing sur les médias sociaux, offert à distance. Une autre formation à distance est offerte par la Téluq, soit le Programme court de deuxième cycle en affaires électroniques.

Les plus ambitieux, qui désireront compléter une maîtrise, auront le choix entre la maîtrise ès sciences en affaires électroniques aux HEC, la maîtrise en commerce électronique à l’Université de Montréal ou le MBA en affaires électroniques à l’Université Laval, dont une version est offerte à distance.

Pour ceux aux penchants plus technologiques, le Collège de Maisonneuve offre une AEC en conception et programmation de sites Web, où on apprendra à concevoir, à créer et à entretenir des sites permettant d’effectuer des achats.

Le commerce électronique ne peut que continuer de grandir; les perspectives d’emploi demeureront donc intéressantes pour un très long moment.

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