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Combien gagnent les diplômés?

Image of four business people discussing at the hallway Photo: Métro

Les gens qui ont étudié en génie et en administration sont mieux rémunérés que la moyenne des diplômés.

C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada, Gains des diplômés postsecondaires selon le domaine d’études détaillé, rendue publique la semaine dernière.

Les études précédentes sur les gains des diplômés regroupaient ceux-ci par grands domaines d’études. Elles permettaient de constater, par exemple, que les diplômés en sciences sociales (anthropologie, sociologie, histoire, économie) gagnaient moins que ceux en administration (comptabilité, finances, marketing). Cela dit, elles ne permettaient pas de savoir si, spécifiquement, les diplômés des sciences comptables étaient mieux rémunérés que ceux qui détenaient un baccalauréat en marketing. Ou encore si, parmi les diplômés des sciences sociales, certains tiraient leur épingle du jeu mieux que d’autres. Pour la première fois, les résultats de cette étude sont suffisamment précis pour répondre à ces questions.

On apprend donc que, par exemple, les diplômés de science comptables sont mieux rémunérés que les diplômés en marketing. Parmi les diplômés de 25 à 54 ans, salariés à temps plein et occupés durant toute l’année 2010, les comptables ont gagné en moyenne un peu plus de 100 000 $ par année, alors que les spécialistes du marketing gagnaient environ 10 000 $ de moins.

De même, parmi les diplômés des sciences sociales, les économistes se portent beaucoup mieux que leurs collègues sociologues ou historiens. La moyenne de leurs gains est d’environ 90 000 $ par année, alors que celle des autres diplômés des sciences sociales est plutôt de 70 000 $.

Pour les diplômés masculins, 13 programmes affichent des gains supérieurs à la moyenne de tous les bacheliers, soit 87 543 $, dont six en génie et quatre en administration. Spécifiquement, les diplômés en science de la gestion et méthodes quantitatives ont gagné le plus, soit 130 547 $, suivis de près par les diplômés en génie chimique (120 148 $), les diplômés en sciences géologiques (119 397 $), et ceux en finance (116 473 $).

On observe sensiblement le même phénomène chez les bachelières. Le domaine associé aux gains les plus élevés est celui de la science de la gestion et méthodes quantitatives (94 525 $), soit environ 30 000 $ de plus que la moyenne de 64 420 $ pour l’ensemble des disciplines. Suivaient de près le génie chimique (94 385 $), le génie mécanique (86 549 $) et le génie général (85 603 $).

Le rapport de recherche présente les gains moyens non seulement des bacheliers et bachelières, mais aussi des diplômés de la maîtrise et du collégial pour 60 domaines d’études spécifiques. Comme les jeunes choisissent des programmes précis plutôt que de grands domaines d’études, ce rapport mérite donc d’être consulté. Néanmoins, puisque l’information qu’on y trouve ne concerne que les salariés à temps plein, il faut savoir que les gains présentés ne reflètent pas la situation des travailleurs autonomes et contractuels, pourtant de plus en plus nombreux.

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