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Jeux vidéo et cinéma: une relation houleuse

Photo: Sega

Cette semaine, vous pouvez vous procurer deux jeux inspirés de films à succès.

Le premier vient de la série de films du Seigneur des Anneaux, Middle-earth: Shadow of Mordor, et l’autre est puisé à même les personnages de Alien, Alien: isolation. On a aussi vu les premières images du film à venir de Angry Birds, et on a appris que Threshold Entertainment s’est montrée intéressée à transposer au cinéma Tetris.

Les industries du film et du jeu vidéo coexistent et ont leurs succès respectifs. Pourtant, lorsqu’on mélange les deux, le résultat est trop souvent désastreux. La relation houleuse entre le cinéma et les jeux vidéo ne date pas d’hier. Le grand succès cinématographique de 1982, E.T., a laissé derrière lui l’un des pires jeux vidéo de l’histoire. On dit même que le jeu d’E.T. a ralenti toute la progression de l’industrie du jeu vidéo dans les années 1980. Une catastrophe.

À l’inverse, les gamers sont souvent déçus quand un de leurs jeux fait le saut au grand écran. Il y a eu quelques succès au box-office comme Prince of Persia, Resident Evil et Tomb Raider. Cependant, plusieurs se réveillent encore la nuit en cauchemardant à ce qu’on a fait avec les films de Street Fighter et Super Mario Bros.

Ces unions, films et jeux vidéo, sont faites pour les mauvaises raisons. On réalise des films tirés de jeux vidéo en pensant pouvoir presser un peu plus le citron d’une franchise à succès. Et quand un film devient un jeu, le jeu est une tactique promotionnelle pour augmenter les recettes au box-office. Ça donne des jeux prévisibles qui manquent de raffinement.

Heureusement, les mentalités changent depuis quelques années. On commence à reconnaître le potentiel d’un jeu bien ficelé. Un jeu qui a sa propre identité, sa propre histoire, même si cette dernière est inspirée de l’univers d’un film.

C’est le cas de Ghostbusters: The Video Game. Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis ont participé activement au développement du jeu. En plus de prêter leurs voix et leurs visages, ils ont aussi contribué au scénario. Aykroyd considère d’ailleurs ce jeu comme rien de moins que le troisième film de la série.

Voilà que dans la même veine de «l’inspiration», on peut incarner Amanda, la fille d’Ellen Ripley, dans l’univers d’Alien. Le jeu, disponible en magasin depuis hier, vous replongera dans l’univers du premier Alien et vous fera vivre une aventure de survie et non de boucherie. Une proposition qui plaira aux nostalgiques comme à ceux qui n’ont pas vu les films.

C’est sans doute avec ce genre de modèle que le croisement entre le jeu et le cinéma se fera le mieux.

https://www.youtube.com/watch?v=4zbLTHHS460

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