Soutenez

La guerre des télécommandes

Photo: Métro

D’accord, il existe quelques différences entre les hommes et les femmes: les organes reproducteurs, la pilosité faciale… et d’autres facteurs qui ne sont pas toujours aussi évidents.

En fait, je crois qu’on peut très bien distinguer les sexes en observant la façon dont chacun utilise… une télécommande.

Regardons les choses en face: les femmes allument la télé, trouvent une émission et la regardent jusqu’au bout. Puis, elles reprennent la télécommande, trouvent une autre émission ou éteignent la télé. C’est tout simplement exaspérant! Oh, mais je ne suis pas censé prendre parti…

Les hommes sont d’une autre espèce. Demandez à un homme s’il a regardé une émission. Il vous répondra: «Ouais, j’en ai vu des bouts.» Essentiellement, les hommes regardent environ une minute d’une cinquantaine d’émissions différentes. Puis, ils collent ensemble tous ces fragments pour en faire une émission hybride au cours de laquelle un certain nombre de personnes disjonctent, une voiture dotée d’un moteur à turbocompresseur fonce dans un étalage de légumes, un policier crie après un avocat et un groupe de femmes font du blabla, tout en montrant un décolleté bien rempli. C’est de cette dernière scène que les hommes se souviendront le mieux.

Alors, d’un point de vue scientifique, que concluons-nous de cette observation? Eh bien, cela révèle quelque chose sur la façon dont nos cerveaux sont organisés et sur le type d’instinct de survie qui a évolué pour chacun des genres.

Les hommes sont plus forts physiquement, et devaient donc aller dans la forêt pour chasser et surveiller les prédateurs. Cela nécessite la capacité de réagir à tout bruit ou tout mouvement se produisant dans l’environnement.

De leur côté, les femmes devaient prendre soin des enfants et du foyer. Cela nécessite davantage la capacité de faire fi des distractions et de s’en tenir à une seule activité. Si un homme veut chasser un lièvre et rate son coup, il doit passer à autre chose. Une femme ne peut pas passer à autre chose lorsqu’elle prend soin de son enfant ou cultive son potager.

Si une femme des cavernes avait eu une télécommande mentale virtuelle, elle se serait probablement arrêtée au canal «jardinage» ou au canal «famille». Mais l’homme des cavernes, lui, aurait zappé, à la recherche de quelque chose d’intéressant. En rassemblant tous les fragments de sa journée, il se serait rappelé le coup de lance donné au poisson dans le ruisseau, sa tentative d’attraper une perdrix et sa capture d’une marmotte. Bien sûr, il se serait aussi rappelé le délicieux coup d’œil qu’il avait jeté dans le décolleté de la femme des cavernes.

Et comme son congénère des temps modernes, c’est de la dernière scène qu’il se serait le mieux souvenu…

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.