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Lorsque la cigogne se fait attendre

Photo: Getty Images/Hemera

Si pour certains couples la grossesse survient naturellement et sans souci, pour d’autres, ce n’est pas aussi simple.

Selon Procréation assistée Canada, environ 8,5 % des couples hétérosexuels canadiens ont un problème d’infertilité.

L’infertilité est l’incapacité d’un couple à procréer après environ une année de rapports sexuels réguliers et non protégés, tandis que la stérilité consiste en un état définitif et irréversible. Afin de vérifier si les partenaires sont bien en mesure de concevoir et dans le but d’identifier les problèmes pouvant être corrigés, il est essentiel de passer des examens approfondis qui fourniront l’information nécessaire aux médecins et aux spécialistes.

Les causes pouvant nuire à la fertilité chez la femme sont variées. Dans la majorité des cas, l’infertilité est liée à un trouble de l’ovulation causé par un déséquilibre hormonal, à une obstruction ou à une perméabilité des trompes de Fallope, à des anomalies au niveau de l’utérus, du col utérin ou de l’endomètre, ou même à une absence de menstruations associée à une tumeur ou à une maladie.

Chez l’homme, cet état s’explique généralement par une pathologie des testicules, un problème de transport des spermatozoïdes dans les organes génitaux ou une éjaculation inadéquate. L’infertilité masculine peut aussi être associée à une malformation des spermatozoïdes (un nombre trop élevé, trop faible ou une absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat). Un spermogramme permettra donc d’étudier la consistance du sperme, la mobilité, l’état et la morphologie des spermatozoïdes.

Le stress, l’âge, la malnutrition, le tabagisme, la consommation excessive de drogue ou d’alcool ainsi que l’exposition à diverses substances chimiques sont autant de facteurs liés au mode de vie pouvant altérer la fertilité d’un couple.

La prise de conscience de l’infertilité peut être un processus ardu. Colère, culpabilité, irritabilité, impuissance, déni ou jalousie, le couple faisant face à un tel diagnostic vit un amalgame d’émotions. La sexualité devient souvent plus programmée. Les amants ne font plus l’amour, mais essaient plutôt de concevoir un enfant, ce qui rend les rapprochements moins spontanés. Afin de garder l’équilibre dans le couple, il est primordial d’en arriver à dissocier sexualité et reproduction en tentant de laisser place au plaisir et au désir du moment.

Rappelez-vous qu’un enfant se fait à deux. L’infertilité, c’est aussi à deux qu’il faut y faire face. Le soutien est indispensable. Que l’affection soit masculine ou féminine, il est important de consulter ensemble et d’être impliqué dans l’identification des causes ainsi que dans les traitements.

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