Soutenez

Labarake: le nouveau chouchou de Rosemont

Photo: collaboration spéciale

Un nouveau resto-bar – ou plutôt une caserne à manger – attire les Montréalais dans Rosemont–La Petite-Patrie: le Labarake.

Nous avions l’habitude de nous rendre à cette adresse pour y acheter des bouteilles lorsque cette ancienne caserne de pompiers du parc Angus abritait une succursale de la SAQ. Mais depuis maintenant deux mois, l’immeuble est devenu Labarake, caserne à manger.

Le nouveau restaurant branché du Vieux Rosemont était attendu et a déjà fait beaucoup jaser depuis son ouverture. Et pour cause!

Fort jolie en soi, l’ancienne caserne a tout de même subi un réaménagement pour devenir un resto-bar moderne et franchement beau avec son allure industrielle-chic. Et que dire de la terrasse, qui est si conviviale, confortable et spacieuse! On oublie qu’on se trouve pratiquement dans le stationnement du Loblaws Angus… sauf les quelques fois où l’on entend les paniers d’épicerie s’entrechoquer.

Le menu, succinct, ne contient à peu près que des classiques de bistro: bavette de bœuf, tartare, fish and chips, burger. Mais aussi de belles petites grignotines parfaites pour un 5 à 7 en terrasse comme des sucettes de thon mi-cuit, un plateau de charcuteries et de fromages ou encore des calmars frits.

Mais nous étions là pour souper, alors nous avons attaqué le menu principal. En guise d’entrée, nous avons partagé une assiette de tomates cœur de bœuf et mozzarella fraîche, parsemée de basilic thaï parfumé et de noisettes grillées. Un petit filet de sirop de bouleau remplaçait agréablement le balsamique. Un plat frais et léger, aux antipodes de ce qui allait suivre.

Des fish and chips. Le classique des classiques. Cette fois-ci, on propose de la morue panée, quatre gros morceaux, avec des frites et une sauce tartare. Pas de verdure. Juste de la friture. Mais de la bonne friture, comme on l’aime. Un très bon fish and chips, honnête et bien exécuté. Dans la description du plat, il était écrit «avec bière noire à l’érable». Dans notre tête, il s’agissait d’un élément de la pâte à frire. Mais non, c’était un verre de bière avec du sirop d’érable pour accompagner le plat. C’est apprécié! Le hic, le verre est arrivé au moment d’entamer le troisième morceau de poisson. Un peu tard, non? Le ketchup pour les frites, lui, n’est tout simplement jamais arrivé.

Le pain, que l’on sert habituellement à l’arrivée des convives, a atterri sur la table en plein milieu du plat principal. Bien trop tard, non?

À part ces quelques petites fautes, le service était courtois. Absolument rien de désastreux.

La convive avait opté pour la bavette de bœuf, servie elle aussi avec des frites et une salade verte. Chanceuse! Une bavette cuite à la perfection, bien tendre.

Labarake ne propose pas de la grande cuisine, mais de la bonne cuisine honnête et concoctée avec soin.

Nous avons accompagné ce repas d’un verre de vin au verre. On offre quelques bons choix, qui se marient bien aux types de plats proposés surla carte.

Le Labarake est un restaurant où tout le monde peut trouver son compte. Vous pouvez y amener autant vos enfants que vos parents ou vos amis. Même pour une soirée en tête-à-tête, ce serait bien. Les résidants du quartier, qui habitent dans les condos et les maisons de ville avoisinants, y trouveront certainement leur compte. Et la prochaine fois, on y va le week-end pour essayer le brunch!

En résumé

  • On aime: Le décor est particulièrement réussi. La cuisine est honnête.
  • On aime moins: Quelques petits ajustements sont à faire dans le service, mais rien de majeur.

Labarake
3165, rue Rachel Est

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.