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À 11 ans, elle publie deux livres

Photo: TC Media - Robert Côté
Sarah Laou - Brossard Éclair / TC Media

Laurence Chayer-Gagnon, 11 ans, a déjà publié deux livres. Une belle opportunité qu’elle doit à son talent d’écriture, son imagination et au soutien de ses grands-parents.  

Talent précoce
Si Laurence Chayer-Gagnon aime raconter des histoires depuis son plus jeune âge, elle ne débute son aventure littéraire qu’en 2015. À 9 ans, elle participe au Regroupement littéraire jeunesse de St-Ours et remporte le prix Coup de cœur, dans la catégorie 9-13 ans, avec son conte Le lapin de Grand-père est un magicien. Dans ce premier ouvrage d’une vingtaine de pages, elle y raconte l’histoire fabuleuse de Clara, en vacances chez ses grands-parents. Teinté de magie, de malice et de fantaisie, le texte séduit tout de suite son grand-père éditeur. Voyant en elle un nouveau talent littéraire, il décide alors de la publier.

«J’ai lu ce premier texte et j’ai trouvé cela enthousiasmant, se rappelle Pierre-Ozias Gagnon, éditeur et grand-père de Laurence. Elle a du talent et beaucoup d’imagination. J’ai voulu partager ce coup de cœur et donner une autre vie à l’ouvrage de Laurence.»

Dans les pas du grand-père
En plus d’être éditeur, Pierre-Ozias Gagnon est poète, auteur, conseiller linguistique et fondateur du Brossard éclair. Ce dernier a fondé Les éditions pour tous en 1990 afin de soutenir les talents émergents.

«Mon grand-père est un modèle pour moi, reconnaît Laurence. Je suis très proche de lui et il m’inspire. Dans mes histoires, il y a toujours un personnage qui lui ressemble. J’aimerais pouvoir réaliser autant de grandes choses que lui. Je l’admire beaucoup.»

La jeune fille, qui sait de qui tenir, passe donc une grande partie de son temps à lire et à écrire. Elle est aussi passionnée de théâtre et de cinéma. D’ailleurs, elle se voit bien réalisatrice ou scénariste, une fois ses études terminées. Élève et présidente à l’école Marie Victorin de Brossard, elle accorde un grand intérêt à la culture. Et Laurence a encore plein d’histoires à raconter…

«J’ai souvent le syndrome de la page blanche, plaisante la petite auteure. Parfois j’écris une dizaine de pages, puis j’efface parce que je ne suis pas satisfaite. Et puis à d’autres moments le fil de l’histoire se déroule tout seul. Ce que j’aime aussi, c’est apprendre de nouveaux mots pour pouvoir les utiliser dans mes textes.»  

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