Soutenez

José Luis Chinchilla est un homme de famille… et de projets!

Photo: Denis Beaumont/Métro

C’est un entrepreneur-né. Depuis son arrivée à Montréal en 2002, il a lancé deux entreprises et a cofondé l’Association des professionnels colombiens du Québec (devenue la Chambre de commerce latino-américaine du Québec).

Aujourd’hui, José Luis Chinchilla conseille les jeunes entrepreneurs du SAJE à faire face aux nombreux défis du monde des affaires.

C’est en Colombie, son pays d’origine, qu’il a créé sa première entreprise en 1995. Il n’avait que 24 ans et venait tout juste de terminer ses études en génie chimique. «C’était un centre de recherche et de développement technologique pour le secteur du textile et des vêtements que j’ai cofondé avec deux autres ingénieurs étudiants. J’ai été diplômé à la mi-décembre et le centre de recherche a ouvert dix jours plus tard.»

C’est avec cette entreprise que José Luis Chinchilla a appris les ficelles de son métier. Les affaires allaient bon train, mais des considérations familiales l’ont poussé à faire cap vers d’autres horizons. «Le climat politique et social était tendu en Colombie. Avec la venue de notre première fille, Lina Maria, nous voulions trouver un endroit plus sécuritaire où il y aurait aussi de meilleures opportunités professionnelles.» Ils ont finalement opté pour le Canada.

José Luis suivait toujours ses cours de francisation lorsqu’il a commencé à fouiller les ressources disponibles aux entrepreneurs et les domaines d’activités florissants au Québec. «J’avais des connaissances dans le domaine du textile et de bons contacts en Colombie, alors j’ai décidé de les mettre à profit», continue-t-il. En 2003, il enregistre sa deuxième compagnie, Importex Canada, qui se spécialise dans l’importation, la vente et la distribution de vêtements faits en Colombie. S’il démarre les opérations dans son sous-sol de Montréal-Nord, il peut néanmoins compter sur le soutien des experts du SAJE.

En 2007, il se lance toutefois dans une nouvelle aventure davantage liée à ses intérêts. «Avec la propriétaire de Maman Kangourou, une entreprise déjà existante, nous avons créé la société Parent Kangourou. Nous vendions des porte-bébés et d’autres articles connexes. Nous voulions faire la promotion des entreprises locales, alors 90 % de nos produits étaient québécois. Encore une fois, j’ai eu l’appui du SAJE.

Malheureusement, la crise économique nous a frappés de plein fouet en 2009.» Déjà fort occupé par ses études au MBA et la venue de son deuxième enfant, Lucas, José Luis s’accorde un court «répit». Puis, au début de l’année 2010, une formidable opportunité s’offre à lui. Il devient conseiller au département gestion croissance du SAJE, son principal allié depuis son arrivée au Québec.

«En conseillant les jeunes entrepreneurs dans le développement de leur entreprise, j’effectue un retour à mes premières amours. Chacun partage ses expériences, et c’est extrêmement stimulant. Tous les jours, je me lève le matin et je suis heureux d’aller travailler.»

S’il est comblé par son travail et sa famille, à laquelle s’est jointe la petite Isabella en 2011, Jose Luis Chinchilla est toujours prêt à s’investir corps et âme pour réaliser ses projets les plus chers. Pour lui, l’entrepreneuriat n’est pas un métier, c’est un mode de vie.

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le projet Alliés Montréal de la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ), des portraits de personnes immigrantes qui ont bien réussi dans leur milieu de travail. L’émission de Radio-Canada International Tam-Tam Canada a produit une version radio de ce reportage. Réalisé par la journaliste Anne-Marie Yvon, ce dernier est disponible sur le site de Radio-Canada International

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.