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Courtier d’assurance : «Pour rencontrer plein de monde»

Photo: Collaboration spéciale

CV

  • Nom : Michel Duciaume
  • Formation : DEC en techniques administratives, Cégep de l’Outaouais, 1980
  • Employeur au moment de l’entrevue : Assurancia Gatineau
  • Dans la profession depuis : 1986

Pourquoi avez-vous choisi la profession de courtier d’assurance?
J’ai d’abord choisi ce métier parce que j’aime les gens. Pourtant, j’ai étudié pour devenir contrôleur financier. Quand j’ai commencé dans ce domaine, j’ai réalisé que je n’avais plus de relations avec le public et que mes possibilités d’avancement étaient limitées.

Je suis alors retourné aux études pour devenir courtier d’assurance. À cette époque, la formation n’était pas obligatoire. Nous avions la possibilité d’acheter les livres et d’apprendre à la maison. C’est ce que j’ai fait pour obtenir le titre de courtier associé. Par la suite, j’ai suivi quelques cours au Collège de Maisonneuve dans le but de décrocher le titre de courtier agréé.

Quelles sont les principales tâches d’un courtier d’assurance?
On doit d’abord être à l’écoute du client afin d’analyser ses besoins. Ensuite, on conseille notre client et on lui magasine la meilleure police au prix le plus compétitif. On doit également l’assister en cas de réclamation.

Quelles sont les différences entre le métier de courtier d’assurance et celui d’agent d’assurance?
La principale différence, c’est qu’un courtier n’est pas lié à un assureur en particulier, contrairement à un agent. Un courtier peut donc magasiner les meilleures conditions et le meilleur prix auprès de plusieurs assureurs. Avec un courtier, le rapport de force entre un assureur et un assuré est aussi légèrement différent.

Quand un de mes clients n’est pas satisfait ou remet en question une réclamation, je peux défendre son point, parce que si ça ne fonctionne pas avec un assureur, on peut tout simplement changer de fournisseur.

Quelles qualités un courtier d’assurance doit-il posséder?
Tout d’abord, il faut être honnête afin de donner l’heure juste au client. Il faut aussi avoir une bonne capacité d’écoute pour être en mesure de bien analyser les besoins du client. Enfin, c’est primordial d’aimer le contact avec le public.

Quels aspects du travail préférez-vous?
Grâce à ma profession, je rencontre plein de monde. Chacun a son histoire et je trouve ça très enrichissant. Par ailleurs, quand on réussit à gagner la confiance de nos clients, ils deviennent un peu comme nos amis. C’est très stimulant.

Quels sont les points négatifs ou les difficultés liés à votre travail?
Ce que je trouve parfois difficile, c’est la perception que la population générale a de notre métier. Seules quelques personnes ont connu une mauvaise expérience avec un assureur, mais on n’entend qu’elles.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui songe à devenir courtier d’assurance?
Je dis toujours que plus on a de cordes à son violon, mieux c’est. La formation est importante. Aujourd’hui, tout va si vite que c’est important d’être bien formé. De plus, comme les courtiers sont en compétition contre des compagnies bien rodées et qui ont beaucoup de moyens, ils doivent se démarquer. En ce sens, je crois que les titres professionnels donnent une meilleure expertise.

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