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Excellentes perspectives pour les infirmières praticiennes spécialisées

Photo: Métro

Deux ans après l’annonce de la création de 500 postes d’infir­mières praticiennes spécialisées (IPS), les établissements de soins de santé s’arrachent toujours ces professionnelles.

Leurs compétences et leur savoir-faire font déjà bien des heureux dans le système des soins de santé. Mais on les attend encore avec impatience puisque les infirmières praticiennes spécialisées se font toujours beaucoup désirer.

En 2011-2012, selon le magazine InfoStats, publié sur le site web de l’Ordre des infirmières du Québec (OIIQ), les infirmières praticiennes n’avaient pas encore atteint la centaine. Leur nombre devrait cependant augmenter de beaucoup au cours des prochaines années, puisque actuellement, plus de 130 étudiantes poursuivent leur cheminement universitaire.

«Le financement n’a pas toujours suivi, mais on vient d’avoir l’annonce que, dès septembre, ces programmes devraient être soutenus», affirme Madeleine Lauzier, directrice-conseil à l’Ordre des infirmières du Québec.

Si le financement s’est fait attendre, la nouvelle profession a cependant pris son envol, l’OIIQ la qualifiant de «profession d’avenir». «On les attend avec impatience, indique la porte-parole de l’OIQ. Il y a même des endroits où on ne réussit pas à en avoir. Le taux de placement est de 100 %.»

Après le baccalauréat en sciences infirmières offert dans six universités québécoises, dont les Universités de Montréal et McGill, il faut obtenir un diplôme de deuxième cycle. Et contrairement aux infirmières bachelières formées pour être des généralistes, les IPS sont formées pour approfondir un champ d’expertise, soit en soins de première ligne, en cardiologie, en néonatalogie ou en néphrologie.

Si l’entrée sur les bancs universitaires n’est pas aussi exigeante que celle qu’on réserve aux futurs médecins, il n’en demeure pas moins que les candidates à l’IPS doivent avoir une moyenne universitaire de plus de 3,3. Une expérience en milieu de travail de deux ans est aussi nécessaire.

Celles et ceux qui reçoivent le titre d’IPS peuvent alors prescrire des tests diagnostiques et des traitements, et effectuer certaines interventions invasives. Selon les plus récentes données compilées en janvier 2009 par le ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports du Québec, les diplômés dans le domaine des sciences de la santé ont un taux de chômage de 0,7 %, le plus faible de tous les domaines d’emploi dans la province.

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