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Talents de chez nous : l’éthique à l’étude

Magaly Brodeur Photo: collaboration spéciale

Dans le cadre du concours Ça mérite d’être reconnu!, quatre chercheurs de la relève ont été honorés en novembre pour l’impact de leurs travaux sur la société. Il s’agit de la troisième édition de ce concours qui met en lumière le parcours de jeunes universitaires québécois talentueux. Désireux d’en apprendre plus sur leurs recherches qui ont le potentiel de rayonner à l’échelle internationale, Métro les a rencontrés.

CV
Nom : Magaly Brodeur
Âge : 30 ans
Formation : Doctorat en sciences humaines appliquées, Université de Montréal (en cours)
Domaine de recherche : Éthique et responsabilité sociale
Catégorie : Sciences sociales, sciences humaines, arts et lettres

Pouvez-vous nous parler des travaux qui vous ont valu cette reconnaissance?
Le prix m’a été accordé pour mon parcours général, mais plus particulièrement pour mes travaux en éthique. Mes recherches portent sur deux axes : les comportements déviants au sein du gouvernement et les enjeux éthiques dans le domaine public. Mon doctorat porte sur la responsabilité sociale de Loto-Québec en termes de santé publique.

Vous vous intéressez à l’éthique gouvernementale. Le terme éthique est très à la mode, mais demeure flou pour le grand public. Comment le définissez-vous?
L’éthique n’est pas quelque chose de simple à définir! Plusieurs définitions courent mais, en fin de compte, on pourrait dire que l’éthique concerne les comportements qui sont jugés acceptables ou non par la société.

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La corruption et les conflits d’intérêts sont au cœur de l’actualité. Quelles solutions concrètes proposez-vous pour aider à enrayer ce fléau?
Au cours du 20e siècle, plusieurs commissions d’enquête ont été mises sur pied. Le problème, c’est que leurs recommandations sont ensuite soit ignorées, soit oubliées après quelque temps. Les mauvais comportements recommencent alors et vont jusqu’à s’institutionnaliser. Je propose donc que l’éthique soit une priorité quotidienne. Il faut avoir une attitude préventive et non réactive. On doit s’assurer d’adopter un code éthique,de donner des formations, de communiquer l’information en continu, de faire un suivi, etc.

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