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La diversité en entreprise vue par trois patrons

Partenariats stratégiques, insertion des travailleurs immigrants, programmes de mentorat… Les entreprises multiplient les efforts pour mener des politiques de diversité.

Selon plusieurs dirigeants, ces mesures sont nécessaires pour assurer une main-d’œuvre aussi hétérogène que talentueuse. Ce sujet se retrouvera au cœur du Rendez-vous des Alliés, un événement annuel qui se déroulera à Montréal le jeudi 18 avril. Les 200 dirigeants d’organisations qui sont attendus pourront discuter du thème de l’engagement des leaders pour la diversité.

Organisée par la Conférence régionale des élus de Montréal, cette journée se déroulera sous la forme d’un panel de hauts dirigeants animé par Gregory Cecchin-Léger, directeur des ressources humaines pour le cabinet de services professionnels et de consultations KPMG, suivi d’un cocktail des partenaires. Métro s’est entretenu avec les trois panélistes.

Qu’est-ce qui vous motive à assurer la diversité au sein de votre entreprise ?

Daniel Campbell

«Au-delà d’être une richesse sur le plan humain, la diversité chez RBC est perçue comme un impératif économique. En intégrant des travailleurs de divers horizons, nous nous assurons de pouvoir mieux servir notre clientèle qui est tout aussi variée. C’est une réalité d’affaires qui se traduit à travers notre programme stratégique de diversité.» – Daniel Campbell, directeur de recrutement pour la Banque Royale du Canada (RBC), région du Québec.

Marie-Josée Lamothe

«Chez L’Oréal à Montréal, nous sommes fiers d’avoir 410 employés de 61 nationalités différentes. La diversité est une condition sine qua non pour assurer des discussions riches et créatives. À mon avis, une bonne équipe doit être le miroir de notre société multigénérationnelle et multiculturelle.» – Marie-Josée Lamothe, chef exécutif, marketing et communications corporatives chez L’Oréal Canada.

Denis Caron

«La diversité, c’est une valeur ajoutée. Bien que notre entreprise regroupe une main-d’œuvre traditionnellement québécoise, nous avons commencé à développer des programmes pour attirer les travailleurs immigrants. Nous croyons que cette démarche permet d’attirer de nouveaux talents, en plus de changer la dynamique de travail et de permettre d’établir des façons de faire révolutionnaires.» – Denis Caron, vice-président, Personnes, culture et conformité stratégique, Sanimax (entreprise de récupération et transformation de produits agroalimentaires)

Infos : www.alliesmontreal.com

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