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Pas de turbulences à l’horizon

Photo: Jeff Malo\collaboration spéciale

L’industrie de l’aérospatiale a la réputation d’être cyclique, ce qui n’est pas pour plaire aux parents. Mais le tableau n’est pas aussi sombre qu’il en a l’air, nuance le porte-parole de la septième édition de la Campagne de valorisation des carrières en aérospatiale.

«L’aéronautique est cyclique, oui, mais si vous regardez les 20, 30 dernières années, vous constaterez qu’il y a eu une croissance. Et il ne faut pas oublier que cette industrie est importante pour le Québec: nous sommes le troisième centre de fabrication aéronautique au monde», fait remarquer Rui Cabral, qui est aussi le directeur général d’Abipa Canada.

Il reste que la rareté de la main-d’œuvre qualifiée s’accentue et que les quelque 40 entreprises en aéronautique des régions de Laval, de Lanaudière et des Laurentides peinent à recruter des employés.

La promotion des différents métiers du secteur s’avère donc cruciale pour la croissance des compagnies qui s’efforcent de maintenir l’intérêt de la relève par des campagnes de valorisation. L’exercice était répété pour une septième fois, fin mars, à l’Institut de formation en aérospatiale de Laval. La centaine de jeunes du secondaire qui s’y sont déplacés ont pu rencontrer les représentants d’une quinzaine d’entreprises et participer à des ateliers.

«Nous sommes sûrs que l’avenir jouera en notre faveur: ce qui fait notre force, au Québec, ce sont nos compétences de haut niveau, qui nous permettent d’offrir des produits à la fine pointe de la technologie», affirme M. Cabral.

Et il n’est pas nécessaire de se lancer dans une formation d’ingénieur pour faire carrière dans le domaine, souligne-t-il. Les compagnies ont aussi un énorme besoin de machinistes et de techniciens: en 2014, environ 750 postes de ce type étaient vacants dans la région de Laval, de Lanaudière et des Laurentides.

De tels emplois offrent par ailleurs des perspectives d’avancement au sein des entreprises, selon M. Cabral. Ces travailleurs seront ainsi appelés à progresser puisque l’industrie de l’aérospatiale mise beaucoup sur la formation continue.

«Il y a énormément de place laissée à la créativité et nos jeunes employés sont invités à s’impliquer dans l’élaboration de nouveaux procédés», mentionne-t-il, précisant que les métiers de techniciens ont nettement évolué ces dernières années en raison de l’automatisation d’une grande partie de l’équipement.

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