Accepter ou décliner une offre d’emploi?
Une entreprise vous contacte parce qu’elle vous veut dans son équipe : félicitations! Mais attention: dans l’euphorie que suscite cette bonne nouvelle, on peut agir avec précipitation. Voici quelques trucs à garder en tête au moment de donner votre réponse.
Il est tentant de dire oui tout de suite si la réponse favorable du recruteur arrive après une recherche d’emploi difficile. Cependant, on ne doit pas hésiter à demander une période de réflexion. Non seulement ce moment nous donnera le temps de recevoir les réponses concernant les autres emplois postulés, mais il permet également de penser à tous les détails du poste, de s’informer sur l’entreprise avec plus de précision et de poser des questions complémentaires au recruteur, notamment au sujet du contrat. Il faut aussi prendre en compte la distance entre le domicile et le futur bureau. Si la question du salaire n’est pas encore fixée, il convient d’estimer la marge de manœuvre dont on dispose pour la négociation du montant. Bref, on doit s’assurer d’avoir toutes les informations en main avant de prendre une décision.
Si plusieurs offres ont été reçues, on peut informer les recruteurs du fait qu’on attend d’autres réponses positives, afin de voir lesquels d’entre eux désirent le plus nous embaucher. En cas d’hésitation, pourquoi ne pas en parler avec des personnes qui nous connaissent bien? Leurs conseils pourraient nous éclairer. En outre, on peut profiter d’outils comme LinkedIn pour contacter des gens ayant travaillé dans l’entreprise afin d’en savoir plus sur son fonctionnement. Mais attention: il ne faut pas se fier à l’avis d’une seule personne pour se décider!
Tant que le contrat n’est pas signé, rien n’est joué! On doit donc poursuivre ses recherches jusqu’à ce qu’on tienne le contrat d’embauche entre ses mains.
Savoir dire non
Si on décide de décliner l’offre d’emploi, on doit le faire avec élégance, car on n’insistera jamais trop sur l’importance de garder de bonnes relations avec le recruteur. En effet, on sera peut-être amené à le recroiser à l’avenir, même si on croit avoir déniché ailleurs l’emploi de ses rêves. De plus, nul besoin d’être mal à l’aise de refuser une offre d’emploi: on ne doit surtout pas fuir le recruteur en négligeant de lui donner signe de vie. S’abstenir de dire non, c’est parfois pire qu’une réponse maladroite.
Que ce soit par téléphone, par lettre ou par courriel, il n’y a pas de moyen idéal de décliner une offre. Toutefois, suivre la même voie que le recruteur reste une bonne idée. Ainsi, un recruteur qui a souvent pris le soin de nous parler par téléphone appréciera probablement peu un courriel laconique.
Quel que soit le médium utilisé, on peut faire comme si on était encore en processus de recrutement, c’est-à-dire expliquer les raisons de son refus en étant clair, mais positif, car il est préférable de se quitter sur une bonne note. Et on n’oublie surtout pas de remercier son interlocuteur!