5 petites habitudes des maîtres du réseautage

Qui doute encore des avantages du réseautage dans sa recherche d’emploi ou dans le développement de sa carrière? De petits gestes simples, accessibles au plus grand nombre permettent d’enrichir ou d’entretenir son réseau. Conseils de pros.

Tout (ou presque) est dans la préparation
L’art du réseautage ne s’improvise pas. Un peu de préparation permet de réseauter plus efficacement. Internet est l’outil à privilégier pour connaître les noms des personnes présentes, puis pour se renseigner à leur sujet, notamment en utilisant LinkedIn.

Une rapide recherche sur Google permet également de s’informer des projets sur lesquels ces mêmes personnes travaillent et ainsi de les approcher de manière plus personnalisée. Cette manière de procéder captera leur attention tout en les flattant «dans le sens du poil». S’appuyer sur un tweet ou sur un billet de blogue rédigé est également un bon moyen de démarrer une conversation avec la personne.

La première question qui passe par la tête n’est pas forcément bonne à poser. Se préparer en amont présente également l’avantage de se donner le temps de réfléchir aux questions à poser et ainsi de briller par son intelligence.

Bien se présenter en 30 secondes
Les premières secondes sont déterminantes pour être bien perçu par son interlocuteur. Sourire, adopter une attitude ouverte et donner une poignée de main franche est incontournable, mais être capable de lui faire comprendre qui on est en moins d’une minute, ça n’a pas de prix!

Il s’agit de trouver un équilibre entre une présentation trop générale et l’abus de précisions inutiles. L’utilisation de jargon technique doit aussi être adaptée au degré de connaissances du domaine dans lequel travaille la personne. Et ajouter une touche d’humour peut être le petit plus qui fera la différence.

Se constituer un réseau demande de la patience et de l’ouverture.

Faire preuve de professionnalisme
Ce n’est pas parce qu’un événement de réseautage se déroule dans un bar qu’on doit laisser son professionnalisme au vestiaire. Éviter d’abuser de la sangria ou de s’empiffrer de croustilles quand on discute est une excellente idée. Faire dériver la conversation sur des sujets plus personnels ou politiques est potentiellement une source de malaises.

Élargir ses horizons
Se constituer un réseau demande de la patience et de l’ouverture. Plutôt que vouloir se montrer sous notre meilleur jour à celui qui pourrait éventuellement nous référer dans son entreprise, quitte à en devenir collant, vaut mieux miser sur le naturel.

Rencontrer des personnes évoluant dans des industries complètement différentes peut s’avérer utile à plus long terme. Idem pour les débutants. Qui dit que le petit étudiant n’occupera pas un poste dans une compagnie en vue dans trois ans?

Garder contact même de loin
Se contenter de récolter des cartes professionnelles à un événement est loin d’être suffisant. Le réseautage passe aussi par le fait d’entretenir ces relations entamées le plus souvent autour d’un verre. Et il ne faut pas perdre de temps! Dès le lendemain, on peut envoyer un courriel aux personnes avec lesquelles on a eu des conversations particulièrement marquantes ou avec lesquelles la relation pourrait prendre une tournure plus concrète: projet en commun, partenariat, référence pour un poste…

Concernant les autres personnes, on peut les ajouter sur LinkedIn, sur Twitter, voire sur Facebook et profiter de ces réseaux sociaux pour garder le lien avec elles en suivant leurs parcours, en leur envoyant des liens vers des contenus pertinents, en aimant ou en retweetant leurs messages…