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Ressources pour élèves en quête d’orientation

Female student working in lecture theatre Photo: Métro

Formation. Chaque année, quand la date limite pour le choix de programme approche, les mêmes questions taraudent toujours les élèves. Pour les aider dans l’une des premières décisions importantes de leur vie, des ressources sont à leur disposition.

«Qu’est ce que je veux faire comme métier?» «Qu’est-ce qui me passionne?» «Est-ce qu’il y a des perspectives dans ce domaine?» «Est-ce que je veux faire ça toute ma vie?»

Passage obligé, l’orientation n’est pas pour autant une chose facile. Si certains n’ont aucune difficulté à choisir leur programme et assument pleinement leur décision, la plupart des jeunes de 16 ou 17 ans ne savent pas ce qu’ils veulent faire de leur vie. «C’est là que le conseiller d’orientation peut avoir un rôle à jouer en l’aidant à identifier ce qui pourrait lui convenir et lui faire prendre conscience de certaines réalités du domaine vers lequel il veut s’orienter», souligne Caroline Trudel, conseillère d’orientation et psychothérapeute.

Bien qu’il constitue une étape importante, le choix de programme ne doit pas être perçu comme définitif. «La plupart des jeunes ne savent pas  gérer ce moment. Alors, au lieu de se dire qu’on fait un choix pour l’avenir, on peut se dire qu’on fait simplement un choix pour les prochains pas», indique Mme Trudel. «Quand on craint de faire un mauvais choix pour la vie, il serait intéressant de consulter pour désamorcer cette idée», ajoute pour sa part Vincent Bernard, conseiller en emploi et en information scolaire et professionnelle.

«Quand ça fait quelque temps que les réflexions tournent en rond, qu’on a de la difficulté à trouver une direction, que les choix ne sont pas assumés ou qu’on éprouve de l’insatisfaction, ce sont peut-être là des signes qu’il faut consulter.» -Caroline Trudel, conseillère d’orientation et psychothérapeute

Acculés au pied du mur et pris au dépourvu, c’est souvent en guise de dernier recours que les jeunes cherchent des informations et décident de s’adresser à un spécialiste pour les aiguiller. Pourtant, l’orientation est un processus qui se fait en amont, une réflexion en profondeur qui, faite à la dernière minute, ne sera que partielle.

«Que ça soit la date butoir du 1er novembre ou celle du 1er mars, la majorité des jeunes s’y prennent un mois d’avance pour faire leur choix, déplore M. Bernard. Mais quand un travail plus en profondeur doit être effectué pour déterminer quelle voie le jeune doit prendre ou quand il ne se connaît pas bien, on a besoin de plus de temps. L’idéal, quand on décide de consulter pour une orientation, c’est de s’y prendre six mois d’avance.»

«Quand il s’oriente, le jeune est face à un choix important, mais il est également en pleine construction de sa personnalité, de ses intérêts et de ses valeurs. C’est un cheminement qui se fait à long terme.» -Vincent Bernard, conseiller en emploi et en information scolaire et professionnelle

Et dans cette démarche en quête d’avenir, le conseiller d’orientation n’est qu’un accompagnant. Le choix revient au principal intéressé. «Le conseiller d’orientation n’est qu’une personne-ressource. Les gens pensent encore que c’est lui qui va dire quoi faire», conclut Caroline Trudel.

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