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Maman-entrepreneure: 3 témoignages

Photo: Julie Dessureault

Concilier le travail et la vie de famille

 

CAHIER_Karine Foisy (Veille sur toi)_c100

Enseignante au primaire depuis 10 ans, Karine Foisy en est actuellement à son troisième congé de maternité, qu’elle a prolongé. Elle s’efforce de faire grandir Veille sur toi, sa marque de veilleuses pour bébés en verre qu’elle fabrique elle-même. Sa boutique, lancée durant son deuxième congé de maternité, en 2013, a remporté en 2015 le concours Etsy.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer en affaires?

Je voulais concilier mon travail et ma vie de famille tout en m’épanouissant. C’était difficile d’enseigner à temps plein en ayant les enfants.

«Quand on est entrepreneure, on porte plusieurs chapeaux et on vit dans l’incertitude. Avant, j’avais un salaire régulier et de bonnes conditions de travail. Avec l’entrepreneuriat, je n’ai rien de tout ça.» –Karine Foisy, fondatrice de Veille sur toi


Est-ce financièrement viable?

Oui, on en a eu la confirmation cette année. Le chiffre d’affaires triple d’année en année.

Recommanderiez-vous ce choix de vie?

Tout à fait! Mais il faut bien s’entourer. Une entreprise en démarrage, ça demande beaucoup d’énergie et d’investissement.

«J’aime tout ce que je fais»

CAHIER_Amélie Cloutier-Bastien (Mini-Kiwi Bummis)_c100

Alors qu’elle est technicienne en loisir dans un CHSLD, Amélie Cloutier-Bastien se lance en affaires au sixième mois de sa grossesse. En 2007, elle ouvre Câlin et popotin. La maman a depuis lancé la marque de couches lavables Mini-Kiwi, en 2011, et a racheté en 2015 la ligne Bummis.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer en affaires?

Ç’a été spontané et irréfléchi. Je magasinais pour mon premier bébé et je ne trouvais pas le produit qui correspondait à mes besoins. J’ai donc décidé de le fabriquer et de le commercialiser.

«J’ai le goût du risque et je n’ai pas un grand besoin de stabilité. Ça demande du courage de se lancer en affaires. Il faut y penser comme il faut.» –Amélie Cloutier-Bastien, copropriétaire de Bummis par Mini-Kiwi et de Câlin et popotin

Êtes-vous satisfaite de votre choix de vie?
Tout à fait! Je gagne moins d’argent qu’avant et je travaille énormément, mais j’aime tout ce que je fais.

Quels avantages retirez-vous de l’entrepreneuriat?

Je prends mes décisions de A à Z. J’ai l’impression d’exploiter mon talent au maximum. Et, je bâtis quelque chose pour que mes enfants prennent le relais.

En affaires pour réussir

CAHIER_Valérie Doran (Bulle Bijouterie)_c100

Valérie Doran était conseillère en gestion des ressources humaines au gouvernement depuis six ans. C’est au cours de son deuxième congé de maternité, en 2013, qu’elle décide de fonder Bulle bijouterie. En 2015, sa participation à l’émission Dans l’œil du dragon lui a permis de quadrupler son chiffre d’affaires.

Qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer en affaires?
J’adore porter des bijoux, mais mes enfants les mettaient dans leur bouche. Alors, j’ai décidé de faire des bijoux de dentition en silicone qui seraient fashion. Je ne me suis pas lancée pour concilier travail et vie de famille, mais pour réussir.

«J’avais un emploi stable avec un bon salaire, mais je n’avais pas la liberté de faire ce que je voulais. J’aime le sentiment d’accomplissement que me procure Bulle bijouterie.» –Valérie Doran, fondatrice de Bulle bijouterie

Est-ce un choix de vie facile?
Pour être honnête, pas du tout. Ça implique des concessions sur le plan personnel. Je ne vois pas beaucoup mes enfants, mais je suis motivée.

Est-ce que ç’a été difficile financièrement?
Au début, je gagnais environ 4 $/h. Mais aujourd’hui, mon salaire équivaut à celui que j’avais auparavant.

À lire aussi: Maman-entrepreneure, un métier en voie de développement

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