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Cure de rajeunissement pour un duplex centenaire

Photo: Alexandre Guilbeault\collaboration spéciale


Milène Bourdages et Ian Cloutier avaient réservé un condo neuf dans le quartier Hochelaga. Ces deux amis ont finalement acheté un duplex centenaire sur le Plateau-Mont-Royal.

«Le projet de condos n’a jamais pas vu le jour. Nous avons donc poursuivi nos recherches et au bout d’une quinzaine de visites, nous sommes tombés en amour avec un immeuble situé sur la rue Masson. Outre son emplacement, c’est l’espace qui nous a séduits», raconte Mme Bourdages. En plus de pouvoir habiter le deuxième étage, les propriétaires ont en effet accès au sous-sol et à une rallonge.

Pour profiter pleinement de tous les pieds carrés de leur unité, Milène et Ian ont décidé, en 2013, d’entreprendre d’importants travaux de rénovation. N’étant pas les gens les plus manuels en ville, ils ont jugé qu’il était plus sage de confier les travaux à des experts. «Le problème, c’est que nous n’avions aucun contact dans ce milieu. Nous avons donc demandé des références à nos amis», indique Mme Bourdages.

Leur choix s’est finalement arrêté sur François Martineau et Jean-François St-Onge, qui venaient à peine, à cette époque, de fonder le cabinet Adhoc Architectes. «Dès notre première rencontre, ils nous ont proposé plein d’idées intéressantes. Leur vision concordait avec la nôtre et nous nous sommes tout de suite sentis en confiance», affirme Milène Bourdages.

À la demande des propriétaires, qui aspiraient à un environnement plus convivial, les architectes se sont d’abord employés à décloisonner la cuisine, la salle à manger et le salon. La salle de bain a elle aussi été entièrement refaite. «Comme cette pièce ne possède aucune fenêtre vers l’extérieur et que nous voulions l’habiller de noir, nous craignions que le résultat ne soit très sombre. Heureusement, il y a un puits de lumière situé juste à côté, ce qui nous a donné l’idée de créer une ouverture vitrée dans le haut des murs», explique François Martineau. Les rayons qui entrent ainsi dans la salle de bain se reflètent dans le miroir et la céramique lustrée, de telle sorte qu’il n’est pas nécessaire d’allumer les luminaires durant le jour. «Les ouvertures vitrées donnent également un aspect sensuel, voire un brin voyeur, à la pièce», ajoute Jean-François St-Onge.

Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si les concepteurs du projet ont opté pour une coloration foncée dans la salle de bain. «Nous voulions que les espaces de vie soient à l’avant-scène et que les espaces plus fonctionnels demeurent en coulisse. Le ruban noir qui traverse l’appartement sert en fait à délimiter les un des autres», précise M. St-Onge.

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