Style MÉTROpolitain: Sabrina Dubé, la grande gagnante

Sac MÉTROpolitain gagnant, Mini-collection «Nuances», création de Sabrina Dubé

Elle a su créer le plus beau style MÉTROpolitain

Lancé par Métro, en collaboration avec le Cégep Marie-Victorin, le concours a mis au défi les finissants du programme de Design de mode afin qu’ils créent un accessoire à l’image du journal, et qu’ils l’intègrent à leur mini-collection de fin de programme, présentée lors du défilé de mode «Collection 2014». C’est avec son sac tout en transparence à l’effigie de Métro que la designer Sabrina Dubé a charmé le public qui l’a élue grande gagnante devant deux autres finalistes.

La jeune femme de 22 ans, originaire de Lac-Mégantic, est une passionnée de mode, mais c’est surtout l’aspect design qui l’intéresse dans le processus créatif.

«J’aime pouvoir avoir une idée en tête et être capable de la réaliser», explique celle qui a passé par le profil Exploration théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe avant de débuter son DEC en Design de mode au Cégep Marie-Victorin.

Sabrina est également une amoureuse des textures et des matières. Ce sont d’ailleurs ces deux éléments qu’elle a mis de l’avant dans sa mini-collection Nuances. En mélangeant matières, textures et superpositions, elle a voulu créer une collection prêt-à-porter innovatrice par son utilisation de la matière. Si elle a choisi le nom Nuances, c’est parce qu’il représente dans son ensemble un dégradé du noir au blanc.
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C’est d’ailleurs ce contraste entre le noir et le blanc qui lui a donné envie de jouer avec la transparence pour créer son sac Métro. «De là sont également venues les coutures noires qui soulignent la forme du sac», souligne-t-elle.

Quand on demande à la fashionista quelles sont ses icônes de mode, celle-ci répond: «En réalité, je n’ai pas d’icône de la mode précise… À mon avis, il faut savoir s’inspirer de plusieurs personnes influentes afin de garder l’esprit ouvert aux changements. J’aime m’inspirer de Boris Bijan Saberi pour son utilisation des matières; Rad Hourani, pour son uniformité, ses coupes droites et structurées; Yohji Yamamoto pour sa noblesse et son grand savoir-faire; Balmain, pour sa perfection d’exécution et son côté plus commercial.»

Bien déterminée à faire son nom dans le monde de la mode québécoise – elle est déjà très active dans le milieu comme habilleuse et styliste – , Sabrina n’a pourtant pas l’intention de brûler les étapes. Elle compte compléter un baccalauréat en gestion et design de mode à l’UQAM avant de lancer sa propre ligne de prêt-à-porter.