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5 conseils pour surmonter une rupture amicale

Une rupture amicale peut engendrer un sentiment d'isolement. Photo: iStock

Si une rupture amoureuse nous laisse souvent le cœur brisé, la fin d’une amitié importante peut aussi être très douloureuse, voire difficile à surmonter. La psychologue Janick Coutu nous donne donc quelques conseils pour se remettre tranquillement d’une peine d’amitié. 

BFF (best friend forever), ami.e.s pour la vie… En amitié, presque plus qu’en amour, on aime croire que les choses sont faites pour durer toute la vie. D’autant que dans la culture populaire, les ruptures amicales sont rarement décrites ou racontées.

«Comme on est habitué à entendre des histoires d’amitié qui durent, on s’attend peut-être moins à vivre un jour une rupture amicale qu’une rupture amoureuse», avance Janick Coutu, connue sur TikTok pour son compte Dose de psy

Quand on pense chagrin d’amour, des images nous viennent en tête – manger de la crème glacée, pleurer, voir nos proches pour un peu de réconfort –, mais quand c’est un.e ami.e qui nous quitte, on peut se sentir plus démuni.e. 

Oser en parler

Pourtant, une rupture amicale peut faire très mal, affirme la psychologue. Il ne faut donc pas se priver d’en parler à nos proches, de nommer ce qu’on vit pour ne pas traverser cet événement dans l’isolement.  

«On peut ressentir de l’étonnement face à l’intensité des émotions qu’une rupture amicale nous fait vivre. Et si on s’imagine que les autres ne vivent pas ça, ça peut même engendrer un sentiment de honte. Mais en en parlant autour de nous, on se rendra sûrement compte qu’on est pas seul à avoir connu ça», explique-t-elle. 

Vivre ses émotions 

Puisqu’il n’y a pas de honte à avoir, autorisons-nous à ressentir toutes les émotions qui peuvent accompagner une peine d’amitié. Tristesse, colère, frustration ou incompréhension méritent qu’on leur fasse un peu de place. 

Pour ne pas se laisser complètement submerger, Janick Coutu recommande toutefois de «chercher un équilibre entre les moments où l’on se permet de vivre cette peine, ces émotions, et des moments où l’on va simplement se changer les idées pour donner un break à notre cœur.» 

Tenter de comprendre… ou pas

Afin de trouver un peu d’apaisement, chercher à comprendre les raisons qui ont poussé notre ami.e à vouloir s’éloigner de nous au point de mettre fin à la relation peut être bénéfique. 

«Si on se sent prêt à avoir une conversation avec la personne, ça peut nous faire du bien de comprendre ses raisons, nommer d’éventuelles insatisfactions», suggère ainsi la psychologue. Mais dans certains cas, notamment si on nous a tout simplement ghosté, «on n’aura peut-être jamais de réponse et à ce moment-là, il vaut mieux l’accepter que d’élaborer des théories», précise-t-elle.   

Investir d’autres relations 

Quoi qu’il en soit, et même si la rupture est difficile à surmonter, il ne faut pas oublier qu’on n’est pas seul.e. Dans ce genre de moments, il est d’ailleurs important de ne pas s’isoler, de continuer à entretenir les liens avec nos proches. 

«Ça pourrait même être l’occasion de développer ou d’approfondir d’autres amitiés», propose Janick Coutu. 

Laisser faire le temps 

Enfin, bien qu’elle ait conscience qu’«on n’aime jamais ça se faire dire ça», la psychologue rappelle qu’en cas de rupture, le temps amène petit à petit plus d’apaisement. Si cela peut être long et douloureux, «le temps a beaucoup d’impact sur notre manière de vivre n’importe quelle perte. Il fait son travail, comme dans tous les processus de deuil», conclut-elle.

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