Appelant à un «effort coordonné et non partisan» pour le climat, la chef du Parti vert, Elizabeth May, invite ses collègues chefs de partis à se joindre à elle le 27 septembre, à la Grande marche pour le climat.
«La crise climatique est plus importante que la politique partisane, a affirmé la députée sortante de Saanich–Gulf Islands dans un communiqué, lundi. Peu importe les partis, peu importe les résultats de ces élections, nous devons nous unir et proclamer la fin du statu quo. Arrêtons de débattre de ce qui est possible et commençons à faire ce qui est nécessaire.»
Les Verts proposent d’ailleurs, s’ils sont élus, d’ériger un «cabinet interne incluant des membres de tous les partis». Celui-ci permettrait de prendre des décisions face à la crise climatique.
Contacté par Métro, l’entourage d’Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, a confirmé sa présence à la marche.
Le Nouveau parti démocratique (NPD) sera pour sa part représenté par son chef adjoint, Alexandre Boulerice, député dans Rosemont–La Petite-Patrie. Jagmeet Singh sera à Victoria, ce jour-là.
Maxime Bernier sera «dans l’Ouest canadien», a confirmé son attaché de presse.
Les autres partis n’avaient pas répondu à nos demandes d’information au moment d’écrire ces lignes.
Une marche sans précédent?
La Grande marche pour le climat du 27 septembre trouve ses origines dans des associations étudiantes de la province. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, tout métier confondu, sont toutefois attendues vendredi.
Greta Thunberg, jeune égérie suédoise qui fait grève depuis plus d’un an pour le climat, marchera avec les manifestants.
La semaine dernière, plusieurs députés provinciaux ont exigé que l’Assemblée nationale fasse aussi grève ce jour-là. Les discussions portées en particulier par Québec solidaire ont finalement achoppé.
Le premier ministre François Legault ne marchera pas non plus, le 27 septembre.