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Transport en commun: du financement «stable et prévisible» demandé à Ottawa

Un bus de la STM.

Consultés par le gouvernement du Canada afin de le guider dans ses orientations en matière de transports en commun, des intervenants demandent un financement «stable et prévisible» ainsi que de la souplesse dans l’exécution des projets.

C’est du moins les principaux commentaires formulés par les participants de partout au pays apparaissant dans le rapport Permanent, intégré et adapté aux besoins locaux: de nouvelles bases pour le financement du transport en commun au Canada, publié mardi par le ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc.

Ce rapport met en évidence cinq messages clés transmis par les intervenants. Ces messages contribueront à orienter l’élaboration d’un programme de financement permanent du transport en commun, «à savoir une stratégie d’investissement à long terme qui vise à bâtir des collectivités complètes, durables et inclusives», indique Ottawa.

Les observations réfléchies des Canadiens au cours de ce processus de consultation contribueront à s’assurer que le financement permanent du transport en commun réponde aux besoins des collectivités, grandes et petites.

Dominic LeBlanc, ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités

Outre la demande d’un financement stable et prévisible, ainsi que celle de la flexibilité dans l’exécution des projets de transports en commun afin que les investissements gouvernementaux répondent aux priorités locales et régionales, «telles que l’action climatique et l’amélioration de l’accès à des logements nouveaux et abordables», quatre autres messages ont retenu l’attention du gouvernement.

Les intervenants demandent à Ottawa d’être «à l’écoute des priorités et des réalités locales et régionales»; de «réaliser des investissements dans le transport en commun pour apporter des solutions aux problèmes sociaux, environnementaux et économiques pressants»; «d’améliorer la gouvernance et l’harmonisation intergouvernementale»; et de «favoriser une prise de décisions plus transparente et fondée sur des données probantes».

Parmi les organisations montréalaises consultées, on compte la Ville de Montréal, la Société de transport de Montréal (STM) et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Le gouvernement, qui évalue les besoins en infrastructures dans le pays, fera le point sur ces travaux plus tard cette année, y compris sur les prochaines étapes du financement permanent du transport en commun, en vue du lancement du programme en 2026-2027.

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