Élections

Le dernier débat des chefs résumé

Un policier se tient à l'extérieur de Radio-Canada alors que se déroule le débat des chefs.

François Legault, Dominique Anglade, Gabriel Nadeau-Dubois, Paul Saint-Pierre Plamondon et Éric Duhaime s’affrontaient jeudi soir lors d’un Débat des chefs marqué par un respect du décorum et des échanges somme toute cordiaux.

À un peu moins de deux semaines des élections, c’était la dernière fois que les chefs de la Coalition Avenir Québec (CAQ), du Parti libéral du Québec (PLQ), de Québec solidaire (QS), du Parti québécois (PQ) et du Parti conservateur du Québec (PCQ) croisaient le fer directement, cette fois sur les ondes de Radio-Canada.

Regardez à nouveau notre couverture en direct du Débat des chefs:

Yann Nopieyie

Éric Martel

Dominique Anglade attaque François Legault sur la place des femmes au Québec, parlant notamment des conditions des travailleuses de la santé, «qui sortent dans les rues».

«C'était pareil quand vous étiez au pouvoir», rétorque M. Legault.

Judith Lussier

Donner un bon de garde pour garder l'enfant à la maison est une mesure que proposaient les Conservateurs de Stephen Harper. Ce type de mesure a généralement pour effet de maintenir les femmes à la maison. Le reste du Canada s'inspire plutôt du Québec pour son système de garderies publiques.

Clément Bolano

Gabriel Nadeau-Dubois a raison de dire qu'un élève du privé a plus de chances d'accéder à des études supérieurs qu'un élève du public.

En 2022, l'Université de Montréal publié en 2022, a analysé les résultats de plusieurs études. Une analyse qui montre qu'à à l’âge de 22 ans, « un élève sur deux (49 %) inscrit dans le programme public ordinaire au secondaire a atteint le cégep, en comparaison de 91 % chez ceux inscrits dans un programme public particulier (mathématiques, sciences, langues, sports par exemple) et de 94 % chez les jeunes qui ont été dans une école secondaire privée ».

« L’écart est encore plus marqué lorsqu’il est question de la transition de ces élèves vers des études universitaires: 15 % des jeunes du programme ordinaire y accèdent, contre 51 % chez les élèves des programmes particuliers et 60 % chez ceux du privé », souligne l'UDM.

Cela correspond bien aux chiffres utilisés par le co-porte-parole de Québec solidaire.

Judith Lussier

«Chaque place en garderie qui manque, c'est une femme qui ne peut pas travailler». – GND. J'aimerais ça pouvoir dire qu'il aurait dû employer un terme plus épicène, mais dans les faits, quand un des deux parents (d'un couple hétéro) ne peut pas travailler, la plupart du temps, c'est la femme qui reste à la maison.

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