Montréal

Coderre: des barres latérales sur les camions de déneigement «dans un prochain mandat»

Il a coûté près de 1 M$ pour déneiger les rues de Saint-Laurent après la tempête.

Denis Coderre obligera à contraindre tous les sous-traitants de la Ville d’installer des barres latérales sur leurs véhicules de déneigement «dans un prochain mandat», a-t-il affirmé lundi lors du conseil municipal.

«Inquiétez-vous pas, dans le prochain mandat, on va le faire», promet le maire, interpellé par Valérie Plante, chef de Projet Montréal. Cette dernière avait déjà réalisé une sortie publique la veille, accompagnée par Jeannette Holman-Price, qui a perdu sa fille en 2005, happée par un camion de déneigement.

«La presque totalité des contrats de déneigement ont déjà été donnés. On ne peut pas revenir en arrière», précise le maire de Montréal qui indique avoir «un accord de principe».

«On va se donner le temps de bien travailler. On va le faire de manière adéquate. C’est comme les pitbulls, moi je veux m’assurer de la sécurité des gens. On est tout à fait d’accord sur le principe. On a tous le cœur à la même place, c’est épouvantable ce qui s’est passé.»

Le conseil municipal a renvoyé la motion de Projet Montréal devant la commission des transports de la Ville.

«La Ville ne peut pas attendre»
Selon Valérie Plante, ces installations représenteraient 1 500$ par camion. «Les compagnies de déneigement ont tout à fait l’option de le faire», reprend l’élue, qui indique vivre «un grand malaise».

«Les Montréalais et Montréalaises ont envie de pouvoir se promener dans leur ville à pied sans avoir peur des camions de déneigement. Personne n’est à l’abri d’un accident. La Ville ne peut pas attendre.»

Depuis fin décembre, les véhicules de la Ville possèdent déjà des barres latérales de sécurité qui empêchent les piétons de glisser sous les roues.

Un projet-pilote pour l’installation de miroirs convexes a également été mis en place sur près de 1 000 camions. «On va revoir la place du camion en ville, indique Aref Salem, responsable du transport. On a des accidents l’été avec des cyclistes. On ne veut plus revivre ces cauchemars-là. Il faut aller de l’avant.»

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