Alors que la variole simienne touchait, dans la quasi-totalité des cas, des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HARSAH), des cas déclarés font désormais leur apparition dans d’autres parties de la population. La direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal confirme aussi avoir recensé un cas de variole simienne chez un enfant de moins de quatre ans.
L’enfant en question a été déclaré positif après avoir effectué un test PCR à deux reprises au Laboratoire de santé publique du Québec. Aucune information supplémentaire n’a été fournie pour des questions de confidentialité et de vie privée.
La DRSP de Montréal souligne cependant que pour la majorité des cas d’enfants infectés dans le monde, le virus a été contracté par le biais d’un contact au sein d’un même domicile. «L’enquête épidémiologique a été effectuée pour ce cas et toutes les interventions nécessaires pour protéger la santé de la population ont été mises en œuvre», explique la DRSP.
Plus de cas dans le reste de la population
La DRSP explique que 10% des cas de variole simienne qu’elle a recensés concernent des personnes non-HARSAH. Elle invite donc la population à être vigilante et sollicite sa collaboration pour appliquer les mesures de prévention et faire connaître celles-ci.
Nous devons agir maintenant pour éviter l’apparition d’une nouvelle épidémie. C’est une fois de plus grâce au soutien inestimable de nos partenaires, mais surtout de la population montréalaise, que nous pourrons venir à bout de cette nouvelle épreuve.
Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal
Les symptômes de la variole simienne apparaissent 5 à 21 jours après l’exposition au virus. Ils se caractérisent par des éruptions cutanées pouvant avoir lieu sur n’importe quelle partie du corps. Elles peuvent s’accompagner de divers symptômes comme de la fièvre, des frissons, des ganglions lymphatiques enflés, des maux de tête, des douleurs musculaires et/ou articulaires, des maux de dos et de l’épuisement.
La variole se transmet principalement par contacts cutanés ou par les liquides corporels. La DRSP souligne toutefois que la transmission peut se faire par gouttelettes entre personnes rapprochées pendant une période prolongée (par exemple, entre personnes partageant au quotidien un même environnement).