Montréal

Décontamination de l’Est: «Il faut changer la recette», selon Aref Salem

Le chef d'Ensemble Montréal, Aref Salem.

À la suite de la publication d’un article de La Presse au sujet de la décontamination de l’est de Montréal qui stagne, Ensemble Montréal critique la gestion de Projet Montréal sur ce dossier: le chef de l’opposition officielle, Aref Salem, demande de «vraies actions» de la part de la Ville de Montréal pour faire avancer ce dossier.

«Malgré les belles paroles, malgré les belles promesses de Projet Montréal, la décontamination de l’Est stagne. Ça fait trois ans et on a juste quatre demandes qui ont été déposées pour un total de 9,6 M$ sur une enveloppe de 100 M$», a déploré M. Salem lors de l’assemblée du conseil municipal, lundi après-midi.

On ne peut pas faire une différente soupe avec les mêmes ingrédients.

Aref Salem, chef de l’opposition officielle à la Ville de Montréal

Notons qu’un seul terrain privé a été décontaminé jusqu’à maintenant, alors que le gouvernement du Québec comptait consacrer jusqu’à 200 M$ à la tâche. Trois autres terrains appartenant à la Ville ont également été nettoyés.

Le développement de l’Est passe par la décontamination

La mairesse Valérie Plante a quant à elle rappelé que la décontamination était un projet réalisé en collaboration avec le gouvernement du Québec. Bien que 10 M$ aient été dépensés, il y aurait environ cinq à six projets, à hauteur de 33 M$, qui seraient présentement à l’étude et que la Ville a espoir de voir aller de l’avant.

Comme d’habitude, l’opposition chiale, déchire sa chemise, mais quand il est temps de trouver des solutions, elle n’en a pas.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante

Selon Mme Plante, certaines barrières pourraient expliquer le ralentissement de la décontamination de l’Est. Par exemple, au plus fort de la pandémie de COVID-19, il n’aurait pas été facile de convaincre les propriétaires de participer au projet.

«En période de COVID-19, pour des propriétaires, ce n’était pas nécessairement attrayant et facile de décontaminer. Nous, la Ville de Montréal, on met le service du développement économique à aller les rencontrer pour les encourager à embarquer dans ce processus, car dès que l’on décontamine, on peut développer par la suite», a expliqué la mairesse.

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