La construction de résidences étudiantes dans la province permettrait de contrer la pénurie de logements abordables sur le marché locatif privé, estime le responsable du parti d’opposition en matière de logement, Andrés Fontecilla. Cette demande survient alors qu’une pénurie de logements abordables sévit à Montréal et ailleurs dans la province.
Le député solidaire craint que le manque de logement abordable augmente l’abandon des études chez les étudiants, alors qu’à peine 8% de la population étudiante peut vivre en résidence et que 62% des étudiants locataires gagnent moins de 20 000 $ par année.
«La crise du logement frappe fort les étudiants et étudiantes qui doivent bien souvent composer avec des revenus très modestes. Il y a de moins en moins de grands logements pour la colocation et de petits logements abordables. Résultat, les jeunes peinent à se loger convenablement, ce qui peut les pousser à devoir mettre fin à leurs études ou affecter leur réussite scolaire et leur santé mentale», déplore M. Fontecilla.
QS propose que l’exemption de taxes foncières accordée pour la construction des résidences universitaires soit élargie à toutes les résidences de tous les niveaux postsecondaires, incluant les cégeps, afin d’encourager la construction de nouveaux logements destinés à la communauté étudiante au sens large.