La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a réagi sur Twitter, jeudi matin, aux reportages de La Presse qui faisaient état de plusieurs nids de cônes orange qui encombrent les rues de la métropole depuis au moins 16 ans, notamment au centre-ville.
Dans un gazouillis, la ministre indique «qu’on doit faire mieux. Avant qu’on en rapporte d’autres, j’ai demandé à la direction de @Transports_Qc de recenser tous ces lieux d’entreposage et de faire un ménage. On veut tous une mobilité + fluide et conviviale à Montréal. J’y travaille avec @Val_Plante».
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui avait commenté une première fois la situation rapportée par La Presse, mercredi, a salué la sortie de la ministre Guilbault, dans un gazouillis publié jeudi.
«Le centre-ville n’est pas un entrepôt de cônes. Je salue la ministre @GGuilbaultCAQ et le ministère des Transports qui s’engagent à revoir leurs pratiques pour améliorer la circulation à Montréal», a-t-elle souligné.
Rappelons que La Presse a publié, depuis mercredi, deux articles sur des nids de cônes orange abandonnés par leurs propriétaires depuis au moins 2007. Le journal s’était fié aux photos d’archives de Google Street View, disponibles depuis 2007, pour ses reportages.
Dans le premier des deux articles, La Presse fait également mention d’une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) qui avance que 94% des artères du centre-ville auraient été entravées à un moment ou à un autre pendant une période d’un an chevauchant 2021 et 2022.
Toujours selon cette étude, plus du quart des cônes orange du centre-ville seraient inutiles ou auraient été abandonnés.
Sommet des chantiers
Rappelons que dans le cadre du sommet des chantiers, qui s’est terminé fin mars, la Ville de Montréal a indiqué son intention d’instaurer un délai maximal de 12 heures pour l’installation et le démontage de la signalisation des chantiers. Cela inclut notamment les cônes orange.
En point de presse mercredi, la mairesse de Montréal, Valérie Plante a rappelé que plusieurs entités gouvernementales, dont la Ville de Montréal, le gouvernement provincial avec le MTQ ainsi que les compagnies de construction privées installent des cônes orange et qu’il en est de la responsabilité de tous de bien s’en occuper et d’avoir une meilleure coordination.
«C’est évident que dans un cas comme celui-là, où il y a des cônes qui sont mis là au cas où, ce n’est pas une bonne pratique. Ces discussions-là, dans ce cas-là montrent la pertinence de travailler en équipe avec le MTQ pour trouver de solutions ensemble. On est en discussions avec eux pour revoir certaines règles: la grosseur et la largeur des cônes, la distance entre ceux-ci et leur entreposage. On a vraiment les mains là-dedans et on va trouver une solution avec le MTQ. Mais je suis assez d’accord qu’ils pourraient les enlever», a fait valoir Mme Plante.