Afin de lutter contre la violence conjugale et les féminicides, le gouvernement du Québec poursuit le déploiement des bracelets antirapprochements (BAR) dans plusieurs régions du Québec, dont à Montréal.
À l’aide de deux outils, la technologie des BAR permet à la victime de violence conjugale d’être assurée que le périmètre de sécurité entre elle et la personne contrevenante soit respecté. La personne contrevenante doit porter un bracelet à la cheville tandis que la victime utilise une application mobile. Si le périmètre de sécurité est dépassé, un signal sera transmis à la police et une intervention sera déclenchée.
«Le BAR peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention», précise un communiqué du gouvernement québécois.
D’ailleurs, le Québec est la première province au Canada à mettre en place ce système de protection des victimes. À ce jour, 65 bracelets antirapprochements ont été imposés dans la province.
«Le BAR peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d’esprit à de nombreuses femmes; c’est pourquoi nous redoublons d’efforts depuis mai 2022 pour le mettre en place le plus rapidement possible», affirme le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel.
Dès aujourd’hui, les bracelets sont aussi déployés dans les régions de la Côte-Nord, de l’Estrie et du Centre-du-Québec.