Montréal

La protectrice du citoyen de Montréal reste peu connue

Pour une deu­xième année consécutive, le bureau de l’ombudsman de Montréal a traité, en 2007, environ 1 300 dossiers de plaintes. Bien que le service soit de mieux en mieux connu des Montréalais, l’ombudsman, Me Johanne Savard, est la première à admettre que la partie est loin d’être gagnée.

L’ombudsman est une instance apolitique, impartiale et indépendante qui a pour mandat de veiller à ce que les citoyens reçoivent les services auxquels ils ont droit et qu’ils soient traités équitablement.

À sa première année d’activité, en 2004, le bureau de l’ombudsman a traité 290 dossiers. Ce nombre est passé à 541 l’année suivante, puis à 1 384 en 2006. L’année dernière, 1 281 dossiers sont passés entre les mains de l’ombudsman.

«Nous semblons avoir atteint notre vitesse de croisière, a indiqué Johanne Savard. Les gens nous connaissent de plus en plus, mais c’est encore trop peu. Nous avons beaucoup de travail à faire dans ce sens.»

Montréal a une population de quelque 1,7 million d’habitants. Les 1 281 dossiers traités par le bureau de l’ombudsman l’année dernière montrent que son recours demeure «exceptionnel», aux dires mêmes de Me  Savard.

La protectrice du citoyen ne baisse toutefois pas les bras et fait tout en son pouvoir pour se faire connaître.

«Nous avons offert une formation aux employés du service 3-1-1 afin qu’ils connaissent nos services et puissent nous référer les personnes qui auraient besoin de nous, a expliqué Johanne Savard. Nous avons aussi mis des informations sur le site web de la Ville.»

Pour le moment, l’ombudsman n’entend pas recourir à la publicité pour obtenir davantage de visibilité en raison des coûts importants que cela impliquerait.

«Je suis convaincue que le temps et le bouche-à-oreille feront leur Å“uvre», a souligné Me Savard.

Des cas qui relèvent de l’ombudsman

www.ville.montreal.qc.ca/ombudsman

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