Après plusieurs cas au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), c’est au tour du chantier de l’hôpital Sainte-Justine d’être paralysé par une fausse alerte à la bombe.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel anonyme à 6 h hier matin, on affirmait qu’un colis suspect avait été repéré sur le chantier du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine. Une enquête «très sérieuse» est en cours afin d’identifier les individus qui sont à l’origine de ces alertes, confirme le commandant Ian Lafrenière, du SPVM.
«Notre équipe a procédé à une inspection des lieux, sans rien trouver», explique Charles Chebl, vice-président directeur de SNC-Lavalin, l’entreprise responsable du chantier.
M. Chebl admet que la situation devient «très irritante». En l’espace de trois mois, pas moins de cinq appels d’alerte au colis suspect ont eu lieu au CUSM, soutient-il. En ajoutant celle d’hier, cela fait un total de six fausses alertes en trois mois.
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Chaque fois qu’une alerte est signalée, toutes les personnes doivent évacuer le chantier, soit 1 800 travailleurs au CUSM, et 225 ouvriers à Sainte-Justine. «L’inspection prend plusieurs heures, la majorité des travailleurs retournent chez eux. Ce sont des journées perdues», déplore M. Chebl.
Ce dernier a décidé de contacter les propriétaires d’hôpitaux, ainsi que le SPVM, afin d’élaborer un protocole de sécurité qui permettrait de faire des inspections plus rapides.