La deuxième opposition à la Ville de Montréal a vivement critiqué la décision du Centre université de santé McGill (CUSM) de condamner la route d’urgence qui aurait pu servir à faire pénétrer les poids lourds et les travailleurs sur le chantier du nouvel hôpital.
Projet Montréal a constaté, vendredi matin, qu’un important amoncellement de terre avait été placé directement dans la route d’urgence, qui relie le chantier du CUSM à la ville de Westmount.
Le parti mené par Richard Bergeron avait pourtant demandé, en juin 2010, que cette route, appelée Chemin Glen, puisse permettre aux camions d’atteindre le campus Glen.
«Nous comprenons que les citoyens de Notre-Dame-de-Grâce ont à subir des désagréments importants pendant la durée des travaux, a déclaré M. McQueen. Cependant, des solutions simples auraient pu être mises en place par la Ville de Montréal, la Ville de Westmount et le CUSM afin de s’assurer qu’au moins les travailleurs et les poids lourds destinés au chantier passent par le Chemin Glen, un chemin déjà construit dans une zone non-résidentielle. Nous avons fait cette proposition dès juin 2010 et le maire Applebaum a acquiescé en présentant une motion en décembre 2010, que j’ai appuyée.»
Selon M. McQueen, rien n’a bougé depuis le dépôt de la motion de Michael Applebaum. Ainsi, des milliers de véhicules empruntent quotidiennement les rues résidentielles de Notre-Dame-de-Grâce depuis la fermeture du boulevard Décarie.
Rappelons que la Ville de Westmount avait refusé, en 2010, de permettre l’accès au Chemin Glen aux véhicules qui doivent se rendre sur le chantier du CUSM.
Projet Montréal demande désormais à Québec d’intervenir afin d’assurer une «gestion intelligente et publique du plan de circulation», de manière à réduire les impacts négatifs du chantier du CUSM pour les résidants de Notre-Dame-de-Grâce.