Montréal

SLR: «si on attend trop, il n’y en aura pas», dit Bergeron

Le chef de l’opposition officielle de Montréal, Richard Bergeron, estime que le maire doit presser Québec de mettre en place un système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain, à défaut de quoi il n’y en aura pas.

Questionné au sujet du SLR lors du conseil municipal, lundi, le maire Denis Coderre a admis qu’il faudra attendre plusieurs années après la fin de la construction du futur pont Champlain, prévue en 2018.

«Nous sommes en faveur d’un SLR, mais il faut faire une consultation, analyser le retour sur investissement […] En attendant, eh bien c’est sûr qu’il y aura des autobus», a-t-il dit.

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, se dit inquiet de la réponse du maire, qu’il considère semblable à celle du nouveau ministre des Transports, Robert Poëti. Selon lui, Québec n’a aucune intention de réaliser le SLR, semblant favoriser la mise en place d’un système rapide par bus. Le maire de Montréal doit se servir de son leadership, poursuit M. Bergeron, pour parler en faveur du SLR, qui est à son avis le choix prôné par les Montréalais.

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«M. Poëti tente de nous faire acheter la théorie de 3 à 4 années pour mettre en marche le SLR. Mais dans quelques années, on va nous dire qu’on n’a pas les fonds, et au bout de 10 ans, on sera encore là avec des autobus», a déploré M. Bergeron. Ce dernier se dit partisan d’une stratégie d’action immédiate, soit que Québec et Montréal mettent déjà en place le segment entre le futur pont et le centre-ville, afin que le SLR soit opérationnel à l’ouverture du pont.

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